L’été a été particulièrement calme entre le 15 juillet et le 31 août. Le nombre d’infractions constatées durant cette période a été "particulièrement bas à Besançon et tout particulièrement à Planoise" a commenté Etienne Manteaux.
Une quiétude qui a pris fin dès le dimanche 3 septembre à Planoise où huit tirs ont été relevés dans la porte d’entrée d’une porte vitrée de la rue du Piémont.
Des tirs manifestement ciblés selon le procureur, qui avaient pour but de "délivrer un message". Selon les études balistiques menées, il s’agirait de balles provenant d’un calibre de 9mm, donc "une arme de poing, pas une arme de guerre". Alors, ces tirs sont-ils en lien avec le trafic de drogue ? "C’est possible" a déclaré Etienne Manteaux qui a signalé que "des individus défavorablement connus" résident effectivement à cette adresse. Mais à ce stade de l’enquête, "on reste au niveau de l’expectative" a-t-il a jouté.
Des individus au casier judiciaire bien fourni
Les investigations menées par le commissariat de Besançon et la surveillance urbaine ont permis d’identifier une véhicule "hautement suspect qui était venu à proximité de la rue du Piémont au moment des tirs".
L’exploitation de la vidéo surveillance a également rendu possible l’identification du conducteur de la voiture. L’homme, a admis qu’il avait conduit le véhicule mais a nié être l’auteur des tirs et a déclaré ignoré le mobile du tireur. Suspecté d’être complice, il a été mis en examen et placé en détention provisoire. Il est âgé de 38 ans et possède déjà un casier judiciaires faisant état de 28 mentions.
Au dela de la vidéo, les policiers ont pu recueillir des témoignages montraient que le conducteur était pleinement conscient de ces tirs.
"Satisfaisant de voir la capacité de la police nationale à élucider ces affaires"
L’enquête a également permis d’identifier le tireur qui a été placé en garde à vue le lundi 11 septembre. Le tireur désigné a refusé de répondre aux questions sauf pour dire qu’il n’était pas le tireur a précisé Etienne Manteaux. Il est né en 1997 et est également déjà connu des services de police avec huit mentions à son casier judiciaire.
Une information judiciaire a été ouverte pour permettre aux investigations de se poursuivre mais le procureur a d’ores et déjà voulu souligner "les investigations extrêmement rapides" des policiers. I a ajouté qu’il "est particulièrement satisfaisant de voir la capacité de la police nationale à élucider ces faits".