Le tribunal a prononcé une peine d'emprisonnement de quatre années, dont deux ans ferme, qui comprend la révocation d'un sursis de six mois prononcé en 2019 pour de précédents faits de dégradations commis en 2013, a indiqué à l'AFP le vice-procureur de la Jirs de Nancy Vincent Legaut.
M. Legaut avait requis une peine de trois ans de prison dont la moitié ferme et la révocation du sursis contre cet opposant à la 5G et aux portables.
Conformément aux réquisitions, Boris Niel a été maintenu en détention. Lors d'une audience sans public et sans l'avocate de la défense, le trentenaire a déclaré avoir brûlé ces deux antennes-relais sur le mont Poupet, dans le Jura, "pour des raisons politiques par rapport à la 5G et au désastre écologique", a rapporté l'Est républicain qui a assisté au procès.
Son ADN avait été découvert sur le bouchon d'un récipient au pied des antennes incendiées.
Des incendies répétés d'antennes-relais avaient eu lieu en France au printemps 2020. En juillet, deux hommes opposés au déploiement de la 5G pour des raisons environnementales avaient déjà été condamnés à 3 et 4 ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier pour avoir incendié une antenne-relais dans le Jura.
(AFP)