Deux ans de prison ferme pour l'incendie d'antennes-relais dans le Jura

Publié le 20/05/2021 - 10:52
Mis à jour le 20/05/2021 - 10:52

Un trentenaire originaire de Besançon a été condamné mercredi 19 mai 2021 à Nancy à quatre ans de prison dont deux ans ferme pour avoir brûlé deux antennes-relais dans le Jura sur le mont Poupet  en avril 2020, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de la Juridiction Interrégionale Spécialisée (Jirs).

illustration © D Poirier
illustration © D Poirier

Le tribunal a prononcé une peine d'emprisonnement de quatre années, dont deux ans ferme, qui comprend la révocation d'un sursis de six mois prononcé en 2019 pour de précédents faits de dégradations commis en 2013, a indiqué à l'AFP le vice-procureur de la Jirs de Nancy Vincent Legaut.

M. Legaut avait requis une peine de trois ans de prison dont la moitié ferme et la révocation du sursis contre cet opposant à la 5G et aux portables.

Conformément aux réquisitions, Boris Niel a été maintenu en détention. Lors d'une audience sans public et sans l'avocate de la défense, le trentenaire a déclaré avoir brûlé ces deux antennes-relais sur le mont Poupet, dans le Jura, "pour des raisons politiques par rapport à la 5G et au désastre écologique", a rapporté l'Est républicain qui a assisté au procès.

Son ADN avait été découvert sur le bouchon d'un récipient au pied des antennes incendiées.

Des incendies répétés d'antennes-relais avaient eu lieu en France au printemps 2020. En juillet, deux hommes opposés au déploiement de la 5G pour des raisons environnementales avaient déjà été condamnés à 3 et 4 ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier pour avoir incendié une antenne-relais dans le Jura.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Interpellations de Frédéric Vuillaume : FO porte plainte pour “atteinte à la liberté d’expression et du droit de manifester”

Le syndicat Force Ouvrière Conseil Régional Franche-Comté-Bourgogne appelle à un rassemblement de soutien à Frédéric Vuillaume, son secrétaire général, devant le tribunal judiciaire de Montbéliard le 27 mars à 13h30. Ce dernier est convoqué au tribunal de police pour une amende de 68 euros liée à des slogans scandés lors de la visite de la ministre Aurore Bergé à Onans.

Tribunal administratif de Besançon : une hausse des litiges de 30% en 2024

Le tribunal administratif de Besançon dresse un bilan positif de l'année 2024, marqué par une intensification de son activité et un engagement renforcé au service des justiciables. "Avec une équipe qui s'est étoffée au fil des mois, l'année 2024 fut, pour le tribunal administratif de Besançon, placée sous le signe de la satisfaction du travail accompli au service de l’intérêt général et des justiciables", a déclaré Cathy Schmerber, présidente du tribunal.

Le procès en appel pour dénonciation calomnieuse de Jonathann Daval renvoyé

Le procès en appel dans le cadre d'une affaire de dénonciation calomnieuse de Jonathann Daval, qui purge une peine de 25 ans de réclusion pour le meurtre de son épouse Alexia, a été renvoyé vendredi au 11 avril 2025 par la cour d'appel de Besançon. L'ancienne belle-famille de l'informaticien de 41 ans a demandé le renvoi de l'audience pour "modification de conclusions".

Dans le Doubs, les services de l’État vont frapper mieux et plus fort au porte-monnaie des fraudeurs

Le Comité opérationnel départemental anti-fraude (CODAF) s'est réuni en formation plénière jeudi 13 mars 2025, sous la présidence conjointe du préfet du Doubs, du procureur de la République près le tribunal judiciaire de Besançon et du procureur de la République près le tribunal judiciaire de Montbéliard pour dresser le bilan des actions 2024 et fixer les priorités de contrôle 2025. Deux conventions ont été signées à cette occasion. À quoi servent-elles ? Explications.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 9.32
peu nuageux
le 02/04 à 09h00
Vent
3.18 m/s
Pression
1014 hPa
Humidité
65 %