Il rappelle dans un communiqué que "la formule de calcul des emprunts toxiques est complexe et très spéculative : la première période de l’emprunt de 1 à 5 ans est à taux fixe et bas (ce qui explique son attractivité pour les collectivités territoriales), la seconde période de 10 à 30 ans est à taux variable et indexé sur des indices volatiles comme le franc suisse, le cours du pétrole ou du blé. Ces prêts sont risqués, opaques, imprévisibles pour les collectivités."
Or, le Rassemblement Citoyen de Bourgogne et de Franche Comté revendique que la transparence financière soit au cœur des engagements des élus locaux. La dette toxique de Dijon étant évaluée à 47%, dont 17% de très toxique, selon le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique de Côte-d’Or (CAC 21). "J’ai rencontré le collectif en mars 2014 : il m’a alors expliqué que François Rebsamen refusait de lui donner les informations utiles à un audit complet de la dette", constate Gabriel Amard, qui invite ce dernier à laisser "faire la lumière sur les finances de la ville."