L’expérimentation, portée par Jussieu Secours France et autorisée par le directeur général de l’ARS au printemps dernier, soignera les premiers patients dès l’automne, dans la Nièvre et dans le Nord-Franche-Comté.
"Il s’agit d’unités mobiles de télémédecine en soins programmés (UMT) qui se déplacent auprès des personnes. Sur place, un infirmier diplômé d’Etat salarié effectue un pré-examen clinique et de prévention complet, sous la conduite du médecin généraliste qui assure une téléconsultation à distance grâce aux dispositifs médicaux connectés", explique l’ARS.
Qui peut bénéficier de ce service ?
Les patients qui n’ont pas ou plus de médecins traitants pourront être orientés vers ces unités par des secrétariats et assistants médicaux des cabinets, les médecins traitants, ou après sollicitation et des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS).
C’est la régulation "Jussieu Secours territoriale" qui mettra en place, en collaboration avec les cabinets médicaux, la planification et la coordination des différentes téléconsultations.
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L’expérimentation est prévue pour une durée de trois ans à compter de l’inclusion du premier patient. Le projet, qui bénéficie d’un soutien de l’ARS à hauteur de plus de 740 000 euros (coordination, 2 véhicules, matériel informatique...), sera évalué à l’échelle nationale. Il s’agit en particulier de mesurer sa reproductibilité dans d’autres régions.