À l’échelle nationale, ce sont près de 21 % des stations-service qui étaient à sec pour au moins un type de carburant, essence ou gazole, sur un échantillon de 9.900 stations qui en servaient le 20 septembre dernier avant une longue grève dans les raffineries françaises. Le 26 octobre, alors que cette grève ne touchait plus que deux sites de TotalEnergies, ce chiffre était de 14,5 %.
Près de 13 % des stations-services françaises étaient même totalement à court de carburant ce lundi 14 novembre, contre 9,8 % fin octobre, selon des données transmises par les stations et téléchargées à 9 h 45 sur le site prix-carburants.gouv.fr.
La remise de 30 centimes va baisser de deux tiers
"Cet emballement est uniquement dû à la fin des remises, avec des automobilistes qui se sont pressés à la pompe, mais aussi au week-end de trois jours, avec un jour d'approvisionnement en moins la semaine dernière", explique à l'AFP Francis Pousse, président des stations-service et énergies nouvelles au sein du syndicat professionnel Mobilians, qui représente 5.800 stations traditionnelles (hors grande distribution).
Mercredi, la remise de 30 centimes par litre de carburant financée par l'État depuis le 1er septembre baissera à 10 centimes. Celle de TotalEnergies passera de 20 à 10 centimes. Les deux remises de 10 centimes dureront jusqu'au 31 décembre ; en 2023, le gouvernement prévoit une aide ciblée sur certains automobilistes "qui ont du mal à joindre les deux bouts", selon le ministre Gabriel Attal.
(AFP)