"Ce sont 66 visages d’acteurs culturels, inquiets, pour ne pas dire effrayés par la situation, par la gestion de cette crise, par le non-renouvellement de l’année blanche et par la réforme de l’assurance chômage, qui va décimer de nombreux secteurs et appauvrir les plus précaires d’entre nous", décrit le photographe.
L'objectif de ces photos prises à l'Antonnoir et par son gérant, très concerné par la crise sanitaire que nous vivons, est de "soutenir les actions menées par la Coordination Intermittents et Précaires de Franche-Comté (CIP FC), et bien au-delà, toutes les occupations de théâtres à travers le pays", explique Antonin Borie.
Ces affichages sur les panneaux lumineux a été fait avec le concours et le soutien de la ville de Besançon.
Bientôt, une exposition
Une exposition de ces portraits se déroulera à partir du 19 mai à l'occasion de l'ouverture de la Maison de l'image et de la photographie (MIP), anciennement Le Marulaz. Un catalogue de l'exposition regroupant les 66 portraits y sera également disponible à prix libre. "Tous les bénéfices seront reversés à la CIP FC", précise le photographe.