Deux jeunes femmes d'une vingtaine d'années se sont introduites sur le parcours du défilé, brandissant des pancartes "Violeurs étrangers dehors" et "Libérez-nous de l'immigration", a indiqué la ville de Besançon. D'après l'Est Républicain, qui a immortalisé la scène, les deux jeunes femmes, qui sont passées devant la tribune officielle où étaient installés les élus, sont membre du collectif d'extrême-droite Némésis, qui se définit comme "féministe identitaire".
"Une banderole avec un message similaire a été suspendue sur une façade de la Grande rue", précise sur son compte X la maire Europe Ecologie-Les Verts (EELV) de Besançon, Anne Vignot.
L'élue a annoncé qu'elle déposerait plainte lundi pour "incitation à la haine raciale".
Mme Vignot doit tenir une conférence de presse après le dépôt de cette plainte à 16H00.
Réaction du député Laurent Croizier
"Je condamne l’action militante menée par un collectif d’extrême droite lors du défilé du carnaval de
Besançon, ce dimanche 7 avril. Cet acte raciste sous couvert de pseudo-féminisme, à l’occasion de cet événement populaire et familial, n’est que la mise en scène grotesque d’une idéologie haineuse.
Le combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes mérite mieux que ces faux-prophètes. Le féminisme auquel je crois, celui qui se bat pour l'égalité et la justice, s’oppose à l’intolérance et à l’obscurantisme des extrêmes, dont le but n’est que de semer la division".
(avec AFP)