Les militants ont estimé que le rassemblement a permis à de nombreux passants de "s'informer et de débattre de cette question de l'accaparement de l'eau par une poignée de gros agriculteurs". Ils rappellent qu’actuellement la construction de ces immenses piscines en plastique concerne "en priorité l'ouest de la France mais une centaine de projets de ce type sont à l’étude", or ce modèle est selon eux "injuste et surtout parfaitement inadapté aux défis qui nous attendent".
Les mégabassines sont remplies en puisant "dans les nappes phréatiques et non pas en collectant de l'eau de pluie". L'eau stockée ne profiterait d’ailleurs "qu'à certaines exploitations agricoles, cultivant pour la plupart du maïs ou d'autres céréales destinées à l’export".
Les mouvements citoyens dénoncent également "cet accaparement de l’eau" qui déséquilibrerait "les milieux et contribuent à l'assèchement d'autres espaces". Tout comme le fait que les bassines seraient construites "avec 70% d'argent public alors que leur usage est privé". Ce type de procédé est selon eux "une fausse solution au vrai problème des pénuries d’eau" et rappellent qu’il existe "d'autres systèmes de stockage d'eau à plus petite échelle" tout en appelant à un changement du modèle agricole actuel qui s’adapterait "aux nouvelles conditions climatiques".