"Si on peut sortir de la ville un certain nombre de camions qui tous les jours, légitimement, desservent une partie de la vie économique, c'est autant de qualité de l'air qui est gagnée par tout un chacun", a justifié l'élu écologiste, invoquant aussi la "qualité de vie" et "l'espace public". "Moins il y a de camions, moins il y a de voitures, plus il y a de place pour les habitants, pour les commerçants", a-t-il soutenu.
Partant du centre de tri postal à Schiltigheim, au nord de Strasbourg, les colis sont mis dans de grands sacs et transportés en camionnette vers le terminus du tram B, dans la commune voisine de Hoenheim. Là, ils sont entreposés à l'avant d'une rame de tramway sur des diables à roulettes, et réceptionnés à un arrêt en centre-ville, en 30 secondes, par un facteur de la Poste, qui les charge ensuite dans son vélo-cargo pour partir en tournée.
Deux envois par jour
Chaque expédition est prévue pour une centaine de colis, sur les 8 à 9.000 transitant chaque jour par le centre de tri postal de Schiltigheim. L'expérimentation prévoit deux envois par jour, qui partent à 09h00 et 14h00 du terminus et arrivent en centre-ville une demi-heure plus tard, évitant l'affluence des heures de pointe.
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Des dispositifs proches ont été testés depuis 2020 dans plusieurs villes allemandes, sans être pérennisés. En France, la métropole de Saint-Etienne avait envisagé en 2017 d'avoir recours au tram-fret, avant d'y renoncer.
(AFP)