"Après un réflexion nourrie, nous avons décidé de ne pas présenter de candidats à ce scrutin", déclarent Frank Monneur, président du mouvement générations citoyennes, et Didier Gendraud, co-président, dans un communiqué. "Nous avons par ailleurs e?te? destinataires de plusieurs propositions de partis politiques souhaitant que nous les repre?sentions, nous avons de?cline? ces offres" précisent-il.
Pourquoi ?
Selon eux, "le scrutin de mars prochain manque totalement de lisibilité auprès des citoyens". Ils expliquent que "Durant des mois, le gouvernement a laisse? entendre que les De?partements seraient supprime?s, ensuite on nous a dit que les De?partements a? caracte?re rural seraient maintenus, et au final ils seront su?rement tous maintenus ... Sans compter la re?forme pre?ce?dente qui agrandit les cantons et propose aux suffrages des e?lecteurs des bino?mes paritaires avec supple?ants... les citoyens sont perdus et n'y comprennent pas grand chose !"
Ce qui leur paraît "plus grave", c'est la définition précise des compétences et des missions des futurs conseils départementaux : "Comment proposer aux citoyens un programme et des projets clairs sans connai?tre les compe?tences de l'assemble?e au sein de laquelle nous pre?tendons vouloir sie?ger ?" F. Monneur et D. Gendraud expliquent que "Notre mouvement citoyen a toujours eu pour priorite? de mettre en avant les projets au nom des citoyens de notre territoire, les conditions aujourd'hui ne nous semblent donc pas re?unies avec ces e?lections de?partementales."
Et les élections régionales ?
Actuellement, les dirigeants du Mouvement générations citoyennes mènent une réflexion interne pour "trouver une manière constructive de participer au débat" : "Nous ne nous interdisons rien afin de faire entendre une parole citoyenne diffe?rente. Notre objectif est de construire seuls ou avec d'autres forces citoyennes, politiques et re?publicaines un programme ambitieux pour notre territoire" déclarent-ils.