Comme nous vous le rapportions sur maCommune.info, Anne Vignot avait choisi de déposer plainte pour incitation à la haine au nom de la Ville le lendemain après l’action de deux membres du collectif identitaire Némésis qui avaient brandi des pancartes anti-migrant lors du carnaval de Besançon. À la suite de quoi, la maire avait aussitôt reçu personnellement des messages injurieux et menaçant son intégrité physique. Ces messages l’ont par ailleurs amené à déposer une nouvelle plainte contre les auteurs de ces messages et à l’encontre du collectif Némésis pour diffamation.
Suite à cela l’octroi de la protection fonctionnelle à Anne Vignot sera soumis au vote du prochain conseil municipal. Elle repose sur des mesures de prévention, de protection, d’assistance et de réparation permettant à la commune de protéger la maire contre les violences, menaces ou outrages dont elle pourrait être victime.
Le conseil municipal avait déjà eu à se prononcer sur une telle décision en novembre 2022 à la suite de propos similaires reçus par l’élu dans le contexte de la dégradation de la statue Victor Hugo d’Ousman Sow. La proposition avait alors été votée à l’unanimité par le conseil.