Le BesAC a subi sur les bords du Rhône la défaite qu'il ne fallait pas, ce qui va singulièrement compliquer sa tâche sur les cinq matches encore à jouer pour décrocher " le graal ".
Certes mathématiquement c'est encore jouable, mais statistiquement ça le parait beaucoup moins. Après un premier quart-temps relativement équilibré, le BesAC a pris un éclat dès l'entame du second (8-0 en à peine 2 minutes). Malgré un temps mort demandé par Laurent Kleefstra pour tenter de recadrer sa troupe, rien n'y faisait et le BesAC était repoussé à 18 longueurs à la pause (45-27).
Un mirage...
La suite laissait quelques espoirs de voir s'inverser la vapeur, puisque les Bisontins après avoir réussi un 11-2 au retour des vestiaires revenaient à un écart beaucoup plus raisonnable notamment grâce à Falzon : 59-52 en début de quatrième quart. Mais c'était un mirage...
Car ce diable de Nunn, le meneur US rhodanien prenait les choses en main et replaçait vite les siens hors des doutes qu'aurait pu susciter la trop courte embellie comtoise. De nouveau Lyon s'envolait, reprenait ses distances pour finalement l'emporter de 16 points face à une équipe qui n'a pu et totaliser que 8 points dans les dix dernières minutes...
A n'en pas douter, c'est là une grande déception dans le camp du BesAC qui voit ainsi Lyon creuser l'écart au classement.
Sans doute ce BesAC-là n'a-t-il pas mis vendredi soir toute l'énergie, l'intensité, la hargne nécessaires pour ce genre de débats à fort enjeu face à une formation qui elle n'en a pas manqué. Sans compter qu'une fois encore, mal récurrent, les pertes de balles trop nombreuses (20 contre 9 seulement pour Lyon) ont été préjudiciables, générant la bagatelle de 25 points encaissés, soit 33 % du scoring lyonnais.
Reste maintenant à ne pas se désunir et à tout faire pour croire encore à cette si fameuse 7e place...
Prenez note des prochains rendez-vous du BesAC qui se déplacera mardi 28 janvier à Charleville et recevra Metz au Palais des Sports le vendredi 31 janvier, ce qui constituera l'avant-dernier match à domicile de la Phase 1.
(communiqué du BesAC)