La date limite pour les déclarations "papier" était fixée au 20 mai 2021 pour quelques contribuables seulement (foyers sans Internet, personnes âgées et handicapées...)
Pour tous les autres, la règle est donc la procédure en ligne sur le site impots.gouv.fr.
Date butoir selon les départements
- 26 mai 2021 pour les départements 01 à 19 et les non-résidents
- 1er juin 2021 pour les départements 20 à 54
- 8 juin 2021 pour les départements 55 à 976
Déclaration automatique
Les contribuables éligibles à la déclaration automatique sont informés par mail ou par courrier.
10,7 millions de foyers fiscaux ont bénéficié de cette nouveauté en 2020 : elle permet de déclarer ses revenus très rapidement et dispense ses bénéficiaires du dépôt de leur déclaration. Seule condition : que l’administration fiscale dispose de toutes les informations nécessaires.
Il suffit juste de vérifier que la déclaration préremplie automatiquement par le fisc comporte les bonnes informations adéquates. Si tel est le cas, il n'est pas besoin de valider votre déclaration en ligne ou de la renvoyer par courrier.
Ce dispositif est étendu en 2021 aux foyers qui ont déjà signalé en 2020 une naissance, une adoption, le recueil d’un enfant majeur ou la perception de pensions alimentaires.
Pas d’impôt pour les bénéficiaires des primes "Covid" et "Macron"
Versée en 2020 aux salariés du secteur de la santé et du médico-social, ainsi qu’à certains agents publics "mobilisés pendant l’état d’urgence sanitaire " la prime exceptionnelle est exonérée d’impôt sur le revenu dans la limite de 1.500 €.
La prime "Macron" de pouvoir d’achat versée au plus tard le 31 décembre 2020 aux salariés ayant perçu une rémunération inférieure à trois fois le SMIC au cours des douze mois précédents est exonérée d’impôt sur le revenu dans la limite de 1 000 €. Plafond porté à 2.000 € en cas d’accord d’intéressement au sein de l’entreprise.
Exonération des frais liés au télétravail
Ces frais ne sont pas imposables, ont indiqué le 2 mars 2021 les ministres de l’Économie Bruno Le Maire et des Comptes publics Olivier Dussopt.
Les allocations forfaitaires versées par les employeurs au titre du télétravail à domicile en 2020 sont exonérées d’impôt sur le revenu dans la limite de 550 € pour l’année à raison de 2,5 euros par jour de télétravail à domicile : exonération de 50 euros pour un mois comprenant 20 jours de télétravail.
Les employés optant pour la déduction de leurs frais professionnels réels au lieu de l’abattement automatique de 10 % peuvent retirer le montant exact de leurs dépenses (bien conserver les justificatifs)
Bercy indique que les "frais courants généralement nécessités par l’exercice de la profession" (frais de déplacement domicile-travail ou de restauration) ne sont pas concernés par cette exonération d’impôts.
Défiscalisation des heures supplémentaires jusqu’à 7.500 €
Les heures supplémentaires seront aussi défiscalisées dans une limite annuelle de 5000 euros. Cette limite monte à 7500 euros si ces heures supplémentaires ont été effectuées entre le 16 mars et le 10 juillet 2020 pendant l'état d'urgence sanitaire.
Les heures supplémentaires ou complémentaires (temps partiel) sont exonérées d’impôt sur le revenu dans une limite annuelle de 5000 euros et jusqu’à 7.500 €, si ces heures ont été réalisées entre le 16 mars 2020 et le 10 juillet 2020 durant la période de l’état d’urgence sanitaire.
Étudiants et apprentis doivent désormais tout déclarer
Apprentis et étudiants doivent déclarer dans leurs revenus dans leur totalité. Seuls les montants dépassant les seuils d’exonération devaient l’être auparavant.
Les barèmes restent en revanche inchangés : les étudiants de moins de 26 ans sont exonérés d’impôt sur le revenu jusqu’à trois SMIC mensuels, soit 4.664 €, les apprentis jusqu’à un SMIC annuel, soit 18.655 €.
Airbnb et revenus préremplis
Les revenus de type Airbnb seront préremplis. Les plateformes ont désormais l’obligation de communiquer à l’administration fiscale les revenus de leurs utilisateurs.
Dons aux associations
Le plafond de réduction d’impôt de 75 % pour les dons aux associations venant en aide aux personnes en difficulté est porté à 1.000 € , contre 552 € auparavant.
Au-delà, la réduction "retombe" à 66 %. Une mesure prolongée jusqu’au 31 décembre 2021.
Vélo et co-voiturage
Les salariés se rendant au travail à vélo, en covoiturage ou avec un véhicule partagé peuvent percevoir un forfait mobilité durable, exonéré d’impôts jusqu’à 500 €, au lieu de 400 €.
Autre nouveauté concernant les indemnités kilométriques : les frais de déplacements professionnels en voiture électrique sont majorés de 20 % par rapport aux véhicules thermiques.