Des associations s'étaient émues de la situation. "Sans autorisation de retour, cette mère de famille ne pourra pas accompagner les obsèques de son fils, ce qui la privera, selon la psychologue qui la suit, de la possibilité de commencer son travail de deuil." Expliquait le Réseau Éducation Sans Frontières et les associations de défense des droits des migrants de Besançon que se sont mobilisés pour "faire pression sur le préfet et obtenir qu'il revienne sur sa décision en accordant un laissez-passer à la maman de Daris."
- Si le père restera à Besançon avec ses deux autres enfants âgés de 13 et 15 ans, la mère se rendra bien aux obsèques de son fils le 5 septembre et pourra finalement revenir en France.
Le préfet du Doubs a déclaré s'associer à l'émotion suscitée par le décès accidentel du petit garçon à la piscine de Chalezeule dimanche dernier. Il ne s'opposera donc pas au retour de la mère.
Reste la question de l'hébergement de la famille s'interroge le collectif de défense des droits des étrangers (CDDLE) qui demande à la mairie de Besançon "un effort supplémentaire" pour trouver une solution digne.