Marie-Guite Dufay, présidente PS du conseil régional : « La noblesse d’un engagement à gauche »
Avec le décès de Robert Schwint, Le Russey, Besançon et la Franche-Comté perdent une de leurs grandes figures politiques. Dans l’exercice de ses mandats successifs, il a porté et défendu les valeurs qui font la noblesse d’un engagement à gauche, au service des citoyens et de la République.
Je me souviens avec émotion que c’est lui qui m’a permis de faire mes premiers pas en politique, et qu’à ses côtés j’ai appris le débat politique, sa beauté et sa violence, et surtout l’exigence de placer l’intérêt général au centre de toutes les décisions.
A toutes celles et tous ceux qui auront eu la chance de partager son engagement au service des citoyens, il laisse l’héritage de valeurs de solidarité et d’humanisme qu’il a sans cesse défendues avec force et détermination. C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai accueilli l’annonce de sa disparition. A sa famille, à ses amis et ses proches, j’exprime mes plus sincères condoléances ».
Groupe Socialiste et Républicain : « Il aura marqué l’histoire de Besançon »
« Le Groupe des élu-es socialistes et républicains bisontins tient à saluer la mémoire de Robert Schwint, Maire de Besançon de 1977 à 2001. Durant cette période, il a su développer la ville en poursuivant l'oeuvre de Jean Minjoz, et en restant fidèle aux valeurs socialistes. Robert Schwint restera un Maire qui aura marqué l'Histoire de Besançon. Nous nous associons évidemment à la douleur de sa famille que nous saluons très chaleureusement ».
Martial Bourquin, sénateur-maire PS d’Audincourt : « Il a beaucoup donné à Besançon »
« C’est avec une grande émotion et une infinie tristesse que j’ai appris le décès de Robert Schwint. J’avais une profonde admiration pour Robert, pour son engagement et son parcours politique, pour le travail qu’il a réalisé, en premier lieu pour sa ville de Besançon mais également pour toutes les missions qu’il a menées dans le cadre de ses différents mandats. Robert était un homme politique de grande dimension et un gestionnaire visionnaire ; il a beaucoup donné à Besançon pour promouvoir, développer, embellir et humaniser cette ville qu’il affectionnait. Il s’est aussi beaucoup investi pour notre département et notre région. Enfant du Pays de Montbéliard, issu d’un milieu modeste, il connaissait l’importance du secteur industriel et mesurait le travail des femmes et des hommes qui contribuent au développement de notre région.
Profondément humain, homme de valeurs, de convictions, il avait un regard aigu sur nos concitoyens et leurs conditions de vie et s’est engagé au sein de la commission des affaires sociales lorsqu’il était Sénateur. Il est d’ailleurs à l’origine d’une première proposition de loi visant à instaurer un revenu minimum d’insertion, texte qui n’avait pas abouti à l’époque. Au fil des années, j’avais tissé avec Robert des liens d’amitiés et c’est un ami que je perds aujourd’hui, un ami très cher avec qui j’aimais échanger. Je salue la mémoire de ce grand homme et lui rend un hommage des plus solennels. A son épouse Simone, à ses enfants, à sa famille, à ses amis et ses proches, je présente mes plus sincères condoléances ».
Philippe Gonon (Modem) : « Toujours à l’écoute des Bisontins »
N’ayant connu Monsieur Robert Schwint que comme simple citoyen puisque je n’ai pas siégé sous ses différents mandants, je me souviendrai avant tout de l’homme, simple, abordable et toujours à l’écoute des Bisontins.
Je me rappellerai également de son humour dont il ne s’est que rarement départi et qui faisait de lui un homme si intéressant à écouter car le trait surgissait à chaque instant et faisait mouche.
Amoureux de sa ville, il a voué toute son énergie à en faire de Besançon, une ville agréable à vivre, belle et rayonnante, et je salue un grand serviteur de l'intérêt public.
A sa femme, à ses enfants, j’adresse mes plus sincères condoléances ».