Claude Jeannerot, sénateur PS et président du conseil général : « Le Doubs perd un de ses grands hommes »
« Robert Schwint est mort. Le Département du Doubs est dans la tristesse. Robert Schwint était aimé de tous. Il a été le maire de tous les bisontins ; il a été le Sénateur représentant l'ensemble des Élus du Doubs, puis Député. Je n'oublie pas non plus qu'il a été membre de notre assemblée départementale de 1976 à 1982. Il s'est attaché en effet tout au long de sa vie politique, à rassembler le plus largement possible au service de l'intérêt général. Son calme, son respect de l'autre, son autorité naturelle et son sens inné de la pédagogie permettaient de convaincre et de mobiliser.
Je lui dois d'être entré dans la vie politique. C'est lui qui m'a mis le pied à l'étrier en 1989 en me confiant directement des responsabilités d'adjoint à la solidarité dans son équipe municipale. C'est lui encore qui m'a encouragé à me présenter aux élections cantonales en 1998. Il reste pour moi, un exemple d'engagement et d'humanisme. Élu Président du Conseil général, ma première visite fut pour lui et nous avions le projet de nous retrouver pour un voyage au Sénat… La maladie ne l'a pas permis.
Je n'oublie pas que je marche sur ses traces, ici, au sein de la Haute Assemblée. Chaque fois que je rejoins la commission des affaires sociales, à la tête de laquelle il a oeuvré tant d'années, je pense à lui.
Aujourd'hui, le Doubs a perdu un de ses grands hommes. J'ai perdu pour ma part, un ami et un guide ».
Europe Ecologie Les Verts : « Une synthèse de la Franche-Comté »
« Europe Ecologie Les Verts s'incline devant la disparition de Robert Schwint. Il a marqué l'histoire bisontine pendant plusieurs décennies en assumant les fonctions de maire avec un mélange de bonne humeur, de chaleur humaine mais aussi de convictions.
Il formait à lui seul une sorte de synthèse de la Franche-Comté : protestant montbéliardais, il était passé dans le Haut-Doubs catholique avant que les socialistes bisontins ne viennent lui demander d'assurer la difficile succession de Jean Minjoz.
Lui qu'on était venu chercher bénéficiait ainsi d'une grande autonomie dans ses jugements et ses décisions. Malgré de nombreux désaccords politiques, il avait su entretenir avec les écologistes de son époque des relations franches et ouvertes. Nous saluons sa mém