Après "une longue vie d’engagements et un combat opiniâtre et courageux contre le cancer" celle que les militants écologistes appelaient "Toinette" s’est éteinte. Dans le communiqué signé de Dominique Voynet, la députée décrit une femme franche qui "détestait les faux- semblants, les hypocrisies, le travail bâclé, les cotes mal taillées, le gaspillage…"
Celle qui fut vice-présidente du conseil régional de Franche-Comté de 2004 à 2010, en charge de la Recherche, de l’Innovation, de l’Université et de l’Énergie, "s’est battue pour la mise en place des outils concrets de la transition écologique dans le bâtiment, comme le collectif national Effinergie, dont elle fut en 2006 la première présidente, ou comme le dispositif Effilogis". Celui-ci reste aujourd’hui encore, comme le dit la présidente de Région Marie-Guite Dufay, "une référence dans l’accompagnement de la rénovation énergétique des bâtiments".
Féministe, pacifiste, Antoinette militait "depuis des décennies pour le désarmement nucléaire et pour la paix" et a notamment pris part à la mobilisation contre le projet de grand canal.