"Dès le 3 septembre, nous allons commencer à vacciner dans les établissements. En plein accord avec l’ARS, nous avons décidé que les élèves qui se trouvent à proximité immédiate d’un centre de vaccination (un quart d’heure à pieds) pourraient s’y rendre", a indiqué le recteur.
Des campagnes de vaccination directement dans les établissement scolaires
Afin de faciliter l’accès des enfants à la vaccination, il a été décidé de procéder à des campagnes mobiles de vaccination dès la rentrée. Ainsi, les élèves qui sont isolés des centres pourront se voir proposer (avec l’accord écrit de l’un de leur parent) un parcours vaccinal ou une poursuite ce dernier s’il s’agit d’une deuxième injection.
Une équipe mobile (camion) sera dépêchée sur place en lien avec les collèges et lycées. Le dispositif est appuyé par la préfecture, l’ARS et les sapeurs-pompiers. "L’objectif est d’avoir couvert toute la population candidate à la vaccination, de couvrir les toutes les zones d’ici les vacances de la Toussaint", a affirmé Jean-François Chanet devant la presse ce lundi.
Poursuite des tests salivaires dans les écoles primaires
Concernant le premier degré, les enfants de moins de 12 ans (qui ne sont pas concernés par la vaccination) pourront encore être testés à la Covid-19 grâce à des tests salivaires.
Les enfants n'ayant pas l'âge pour être vaccinés, la règle reste la fermeture de toute la classe pour sept jours en cas de contamination. Pour protéger le secret médical, le statut vaccinal de l'élève sera communiqué sur la foi d'une attestation de vaccination des parents.
Une forte mobilisation des jeunes adultes et enseignants
Concernant les 19-25 ans, Jean-François Chanet se réjouit de leur implication en terme de vaccination : "ils se sont fortement mobilisés. C’est rassurant. Pour la première fois (depuis les autres vagues), notre académie est relativement épargnée", souligne-t-il.
Pour ce qui est des enseignants, 87 % d’être eux ont déclaré avoir reçu au moins une dose du vaccin contre la Covid-19, selon une étude d’opinion mené par l’institut IPSOS pour le ministère de l'Éducation nationale à deux semaines de la rentrée scolaire.