"Quels sont les programmes ? Quelles sont les futures épreuves de bac ? Quelles spécialités faut-il choisir en vue d’une orientation post bac ? Quelles sont les chances d’obtenir une spécialité qui n’est pas enseignée dans son lycée ? Que faire s’il n’y a pas de place dans les spécialités souhaitées ?" s'interrogent des enseignants concernant la réforme du lycée à la rentrée.
Les enseignants craignent des classes à 35 élèves, des groupes de spécialité pouvant grimper à 40, ceux de langues vivantes à 30. "L’éventail des enseignements proposés par chaque lycée sera réduit, et les élèves qui voudront suivre un enseignement non proposé dans son lycée devront être prêts à se déplacer dans un autre établissement !" précise le Snes FSU qui réclame le report de la réforme. Une partie des professeurs principaux a décidé de démissionner de leur charge au 17 janvier, pour la réunion parents-profs de seconde.
Les enseignants du lycée Victor Hugo dénoncent également une situation de précarité et de sous-effectif en sciences physiques après la suppression d'un des deux postes d’agent. "Cela ne permet plus de garantir un bon fonctionnement des laboratoires et un enseignement à la hauteur des attentes légitimes des élèves et de leurs familles. Les enseignants demandent l'affectation d’agents titulaires sur ces deux postes".
Depuis le lundi 14 janvier 2019, les séances de travaux pratiques de sciences physiques et technologiques ne sont plus assurées.