Du côté des emplois…
Les syndicats tiennent à rassurer le personnel en annonçant qu'"aucun licenciement «sec » n’est prévu". En revanche, "un doute plane toujours sur le devenir des salarié(e)s des services comptabilité et paie, car leurs postes seront externalisés à Lyon (comme pour tous les sites du groupe Kéolis)".
La future direction examine les possibilités de maintien ou non de leurs emplois au sein de Besançon Mobilités.
Pour la centrale d’appels : 9 salarié(e)s y travaillent, "certains resteront présents dans l’entreprise d'autres quitteront Besançon Mobilités pour rejoindre l’entreprise Kisio basée à Besançon, future sous-traitante de notre Centrale d’Appels et filiale de Kéolis".
La boutique restera à l’effectif actuel, avec un déménagement prévu d’ici début 2019 à proximité de St Jacques.
Les transports des personnes à mobilité réduite "ne seront pas sous-traités, seuls certains services Diabolo seront sous-traités, comme c’est déjà le cas actuellement".
La conduite "verra son effectif se réduire pendant la durée du contrat, de façon naturelle par des départs en retraite, et des départs volontaires non remplacés".
Les nouveautés dans le réseau de transports…
- 2 lignes de Tram T1 et T2 actuelles : renforcement de la ligne T2 entre Gare et Chamars le matin, le soir et le dimanche avec présence d’un agent de maîtrise à Chamars.
- 4 Lignes à Niveau élevé de Service, lignes 3, 4, 5, 6 (moins de 10 min de fréquence entre 7 h 00 et 19 h 00 en semaine).
- 1 ligne de Rocade UFR médecine -> Palente Z-I
- Lignes de nuit T1, T2, 3+, 4, 5, 6 : fin de service 1h plus tôt du dimanche au mercredi, et fin de service 1h plus tard du jeudi au samedi
- Projet de 2 bus nocturnes, qui circuleraient toute la nuit du jeudi, vendredi, et samedi accompagnés d’agents de sécurité, mais ces bus nocturnes seront très certainement sous-traités.
- La suppression de certaines des lignes actuelles pour redessiner les nouvelles.
- Un projet de lutte contre la fraude et la fin du ticket thermique
"Concernant l’échange, nous avons le sentiment d’avoir rencontré des personnes un minimum respectueuses. Ça nous change ! Mais nous resterons prudents, et les avons prévenues que nous ne laisserons rien passer ! Notamment sur la baisse des budgets et la faisabilité des projets et des maintiens des comptes dans le vert !", précisent les syndicats.