Selon la municipalité, depuis le 31 octobre, la ville de Besançon "subit une vague de tags antisémites". Elle s’est amplifiée ce week-end avec notamment "une escalade de la violence dans le contenu des messages" qui, la mairie le rappelle, "sont des actes pénalement répréhensibles".
Les tags représentant une étoiles de david barrée et parfois même des croix gammées sont apparus rue de la Rotonde, rue Suard et également vers la statue Chardonnet située au bout du pont de la république.
La maire de Besançon et les élus ont tenu a rappeler que "ces propos n’ont pas leur place dans notre société, il ne s’agit pas seulement de dégradations sur l’espace public, mais d’une revendication à l’encontre des valeurs républicaines. Nous combattrons sans relâche toutes les formes de discriminations. Celles ci représentent une atteinte grave à notre identité de respect des droits de l’humanité".
"Cette expression de la haine nous rappelle les heures les plus sombres de notre Histoire"
Pour la Ville de Besançon, "cette expression de la haine nous rappelle les heures les plus sombres de notre Histoire. Notre musée de la Résistance et de la Déportation témoigne de la dérive qui a amené à l’impensable. Aucun garde-fou n’a alors permis d’arrêter ce désastre pour l’humanité". La société "doit rester toute entière et à tout moment mobilisée" rappelle Anne Vignot avec de conclure qu'"aucune complaisance ne peut être acceptée".
Cela porte le total à plus d’une vingtaine de tags de ce type découverts dans les rues de Besançon et pour lesquelles la Ville a porté plainte, l’enquête diligentée est suivie par la sûreté départementale.