Véritable défi pour les amoureux qui ne pratiquaient pas le vélo jusque là, c'est ''l'envie de voyager autrement'' qui les a poussés à entamer ce voyage. ''Le vélo est le moyen idéal, explique Rémi. Il permet d'aller loin car il est assez rapide pour avancer significativement chaque jour, mais il est également assez lent pour s'imprégner des paysages et permettre les rencontres.''
Sa compagne, Marie, a malheureusement dû abandonner l'aventure en Turquie pour des raisons de santé. Rémi a continué seul et pense atteindre son objectif dans moins d'une semaine.
Durant son road-trip, le jeune homme a vécu des moments inoubliables et intenses comme ses 20 jours de traversée du Pamir au Tadjikistan, aux confins de l'Afghanistan et de la Chine avec des cols à plus de 4 000 mètres (Ak-baital : 4 655m).
Et également quelques galères. ''Les premières courses-poursuites avec les gros chiens des Balkans avant de savoir comment gérer la situation. Dans 99% des cas, s'arrêter, descendre du vélo et marcher tranquillement suffit à les calmer'' raconte Rémi. Mais aussi le vent, ''cette force invisible qui peut réduire à néant tous vos efforts et mettre vos nerfs à rude épreuve'', ''la chaleur écrasante des déserts iraniens et turkmènes'' ou au contraire '' les freins et les mains qui gèlent par -13°C dans les montagnes du Monténégro''.
Malgré tout, pour Rémi, ces difficultés ne sont ''rien comparé au plaisir et sentiment de liberté de parcourir des paysages incroyables à la seule force de son corps et avec comme seules affaires son vélo et ses bagages'' conclut-il.
Le retour se fera depuis Oulan Bator, la capitale mongole, majoritairement en transports en commun, mais toujours sans avion. Au programme le mythique transsibérien puis d'autres bus et train pour traverser l'Europe. Son arrivée à Besançon est prévue avant la fin de l'année.
Rémi partage toutes les photos de son voyage sur Instagram : Instagram - Pomp et hop