Le Sybert rappelle que les déchets de soins (aiguilles, seringues, cathéters, etc.), produits de manière individuelle (patients) ou collective (professionnels et établissements de santé) présentent un risque infectieux et de contamination pour l’homme et l’environnement. C’est pourquoi ils ne peuvent être traités comme des déchets courants et ne doivent en aucun cas être jetés dans la poubelle jaune.
Munissez-vous gratuitement de boîtes adaptées aux déchets de soins pour la sécurité de tous
L’éco-organisme Dastri distribue des boîtes à aiguilles permettant de stocker les déchets de soins en toute sécurité. Les patients en auto-traitement peuvent en retirer gratuitement en pharmacie sur présentation de leur ordonnance. Trois formats sont disponibles : 0,5 litre, 1 litre et 2 litres.
Seul le matériel piquant, coupant ou perforant doit être collecté dans ces containers :
- les lancettes (y compris les barillets),
- les aiguilles à stylo,
- les seringues d’insuline ou de glucagon,
- les cathéters prémontés avec aiguille pour les porteurs de pompe,
- et tout autre objet piquant coupant ou tranchant que j’aurais pu utiliser pour mes soins.
Une fois la boite à aiguilles pleine, un système de fermeture permet de la sceller définitivement afin d’éliminer tout risque de fuite. Il faut ensuite la rapporter en pharmacie.
Les autres déchets de soins dits “mous” pouvant être jetés avec les déchets ménagers dans la poubelle grise sont :
- les bandelettes sanguines ou urinaires,
- les tubulures exemptes de piquants,
- les cotons ou compresses,
- les stylos et les flacons d’insuline.
Les professionnels de santé (infirmières, médecins…), même en intervention à domicile chez leur patient pour un acte de soin, ne peuvent utiliser les collecteurs des patients. Ils ont une obligation légale de gérer eux-mêmes leurs propres déchets.
Pour la sécurité des valoristes sur le tapis de tri !
Il n'est pas rare que des valoristes travaillant à la main au centre de tri sont piqués avec des seringues mal triées. Au-delà du risque infectieux que cela représente, ce type d’accident engendre un réel stress pour les agents en questions, mais aussi pour leurs collègues, précise le Sybert.
Pendant six mois, la personne piquée va devoir subir de nombreux examens médicaux ainsi qu’un protocole de soins préventifs. Il lui faudra attendre également plusieurs semaines pour savoir si elle a été infectée par une pathologie quelconque. À cela s’ajoute un sentiment d’anxiété à l’idée de se refaire piquer.
Pensez-y !