Dakar 2017 : Peterhansel et Loeb dans un mouchoir

48 secondes: Stéphane Peterhansel a remporté d’une courte tête lundi sa deuxième étape dans le Dakar-2017, dans la première partie de l’étape marathon, entre La Paz et Uyuni, devant son coéquipier et dauphin au général Sébastien Loeb, deux victoires également à son compteur.

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Les jours passent et une belle bagarre se dessine entre les deux pilotes français Peugeot pour la victoire finale dans ce 39e Dakar. Une minute 57 secondes seulement les sépare au classement général, alors que le 3e, l'Espagnol Nani Roma, au volant de sa Toyota, pointe à 11 min 07 sec.

"C'est la deuxième étape de gagnée sur le rallye. Tout ce qu'on peut prendre, on le prend. Après, on fera les comptes. Ça va bagarrer, mais c'était déjà le cas l'année dernière. Avec +Seb+ mais aussi avec Cyril (Despres), qui n'est pas loin derrière (4e à 14 min 01 sec). Et puis Nani reste super rapide et fait une belle navigation", estimait le vainqueur de l'édition 2016 à l'arrivée de la spéciale, sur le site internet du Dakar.

Mais Loeb, nonuple champion du monde des rallyes converti au rallye-raid, confirme jour après jour les progrès réalisés depuis sa première participation au Dakar en 2016, terminée à la 9e place. Vainqueur de sa deuxième étape vendredi, c'est lui qui ouvrait la route lundi. Une lourde tâche dans une course à la navigation corsée. A l'issue des 161 km d'une spéciale remaniée à la suite des intempéries qui frappent la Bolivie depuis vendredi, il termine à 48 secondes de "Peter".

Motos cherchent champion

Les motos, par contre, continuent de se chercher de véritables favoris: l'Américain Ricky Brabec (Honda) a été lundi le sixième pilote à s'imposer en six étapes depuis le début de la course. Sans conséquence au classement général puisque le Britannique Sam Sunderland (KTM), 3e lundi, a augmenté son avance à près de 18 minutes sur le Chilien Pablo Quintanilla (Husqvarna) 

Constant depuis le début de l'épreuve, le Français Adrien Van Beveren (6e pour sa première participation l'an dernier) pointe à la 3e place, à 22 min 16 sec, et peut commencer à rêver. "Aujourd'hui, je pense à la victoire, mais à une victoire plus lointaine que celle-ci peut-être, disait-il à son arrivée à Uyuni, près du célèbre salar. Maintenant oui, quand on est 3e, il peut arriver plein de choses, ça me fait rêver et, dans un petit coin de ma tête, il m'arrive d'y penser. Mais on fera le point plus tard, il est encore trop tôt pour penser à tout ça."

 Sa priorité lundi soir: remettre seul en état sa moto avant de reprendre la route vers Salta, en Argentine, mardi. C'est le propre d'une étape marathon: au soir de la première partie, les pilotes ne peuvent recevoir d'assistance pour bichonner ou réparer leurs véhicules.

Les intempéries avaient contraint les organisateurs à raccourcir et à repenser dimanche le tracé de la spéciale du lendemain. Le nouveau parcours mixait les tracés initiaux des étapes 6 -annulée samedi- et 7. Mais il a encore fallu réduire lundi le kilométrage de la spéciale pour les camions, arrêtée au km 141,37, le terrain demeurant impraticable. Il en sera de même mardi, pour contourner "un rio en crue devenu infranchissable", ont annoncé mardi les organisateurs.

Classement de la spéciale (161 km)

 Classement général après la 7e étape

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