Jacques Grosperrin, sénateur Les Républicains dans le Doubs s’étonne des "petits arrangements et grandes manœuvres" de la gauche bisontine. Selon l’élu, deux hommes politiques seraient intéressés pour le poste de maire de Besançon en 2020 ; un scrutin qui se prépare alors que le pays "souffre" "entre chômage endémique" et "grèves de la SNCF", s’étonne-t-il.
Michel Dahoui, maire en 2020
Michel Dahoui, adjoint en charge de l’éducation pour la ville de Besançon serait, selon Jacques Grosperrin, "prêt à prendre la place du maire" Jean-Louis Fousseret en 2020 et en aurait "l’envie, le dynamisme et l’enthousiasme". Le sénateur du Doubs ironise et propose à Michel Dahoui qu’en "attendant 2020, il mette ses excellentes dispositions au service de son actuel mandat". A la lecture du communiqué, ce qui choque le plus Jacques Grosperrin, c’est que la gauche locale se préoccupe plus des élections de 2020 qui doivent "la divertir d’une actualité calamiteuse, celle que créée le gouvernement".
Ou Eric Alauzet…
Eric Alauzet, député EELV du Doubs a quitté avec 5 de ses collaborateurs le groupe les écologistes à l’Assemblée nationale ce qui a entrainé la dissolution de ce dernier. Désormais il fait parti d’un nouveau groupe "socialiste, écologiste et républicain". Jacques Grosperrin, sénateur LR du Doubs, lui reproche de "ne rien s’interdire" et le soupçonne de vouloir "convoiter la mairie". L’élu Les Républicains critique le changement de cap d’un parlementaire écologiste originel au basculement vers un socialisme écologiste…Jacques Grosperrin affirme : "ses électeurs lui auront fait comprendre ce qu’ils pensent de ses petits arrangements avec ses promesses en le congédiant de l’assemblée où ils l’ont fait entrer".
Enfin, le sénateur LR conclut en dénonçant "une gauche bisontine qui ne pense qu’à elle" pendant que "le pouvoir de gauche est en miette".