Un mail est arrivé sur la boîte de réception d'un utilisateur sous forme d"'accusé de réception de commande très bien fait" et a été ouvert, nous explique Claude Lambey, directeur des technologies de l'information à la Ville de Besançon et de la CAGB, contacté par téléphone.
Pendant 24 heures, aucun mail n'est entré ou sorti des postes de l'administration. Des documents utiles au personnel n'ont pu être ouverts. En tout, une cinquantaine d'ordinateurs ont été touchés par ce virus dévastateur "d'une nouvelle génération" précise Claude Lambey. Les trois antivirus installés auparavant n'ont pas été efficaces.
"Ce n'est pas comme les maladies des humains, là on n'a pas de traitement et il n'y a pas grand-chose à faire" nous explique-t-il. Cependant, "c'est un mal pour un bien, car les utilisateurs ont été sensibilisés (…) ils savent que s'ils reçoivent un mail suspect, il ne faut pas l'ouvrir".
Un retour à la normale s'est effectué grâce à une sauvegarde des fichiers antérieure à cette cyber-attaque. La société fournissant les anti-virus à l'administration devra créer des anti-virus efficaces contre de ce nouveau type de cyber-gangrène.
Jusqu'à maintenant, la Ville de Besançon a déjà été la cible de virus à plusieurs reprises.