« Comme vous le savez, tous nos concitoyens s’étonnent, s’inquiètent du devenir de ce grand équipement, la cuisine centrale, d’un coût d’environ 6 millions d’euros et qui n’a, à ce jour, servi aucun repas, et n’en servira probablement jamais : n’évoque-t-on pas la possibilité d’une revente à l’AdapeiI ?
L’ampleur du sinistre, l’enjeu en termes de bon emploi des fonds publics, l’incompréhension, pour chacun de nos concitoyens, face à un échec technique aussi patent, total, n’exige- t-il pas, à l’heure où l’opinion souhaite plus de participation, de transparence, une clarification ? », s’interroge Jean Rosselot.
« Nombreux sont ceux qui en appellent à vos fonctions de Représentant de l’Etat, vérificateur, régulateur, et garant du bien-fondé de l’action publique en général pour, dans un esprit de sincérité et de clarté, solliciter de la juridiction régionale des comptes dans le cadre de ses fonctions de contrôle administratif, qu’elle fasse objectivement toute la lumière sur cette affaire.
L’exécutif d’une grande collectivité peut, comme tout un chacun, commettre des erreurs. C’est son honneur, toutefois, de les assumer, de les expliquer par les circonstances des choix opérés et de renseigner sur les conséquences, les réorientations souhaitables de l’action et de la dépense publique », poursuit l’élu UMP.