Crème solaire : vous n'avez pas les bons réflexes…

Publié le 07/08/2018 - 11:54
Mis à jour le 07/08/2018 - 11:54

Plus de neuf parents sur dix n’appliquent pas la crème solaire au bon moment à leurs enfants… et souvent sur eux-mêmes ! Voici les bons gestes pour mieux appliquer la crème solaire. Et un rappel :  l’écran total, ça n’existe pas !

pasja1000 / Pixabay ©
pasja1000 / Pixabay ©

« 90,37% des parents n’appliquent pas au bon moment la crème solaire à leur bambin. Ils sont encore 21,34% à penser que les crèmes écran total existent vraiment. Ils sont aussi 34,61% à promener leur bébé entre 11h et 16h, aux heures les plus chaudes et dangereuses de la journée ! » selon une enquête menée par Newpharma auprès d’un panel de 1.199 parents.

L'étude réalisée en avril 2018 démontre que 39,88% des enfants de moins de trois ans ont déjà eu des coups de soleil. "À répétition, ces réactions inflammatoires de la peau augmentent de façon significative les risques de développer un cancer de la peau".

Si certains réflexes semblent bien assimilés comme le fait d'appliquer régulièrement de la crème solaire, de donner régulièrement à boire ou de placer les plus jeunes enfants sous un parasol, il apparait que certaines erreurs persistent et que nombreux sont ceux qui méconnaissent les bons réflexes.

  • 90,37% des parents n'appliquent pas au bon moment la crème solaire à leur bébé et 89,33% d’entre eux ne la renouvellent pas assez.

Il faut laisser au produit le temps de former une barrière protectrice sur la peau. Sans compter que, dans les 30 minutes qui suivent l’application, l’efficacité des crèmes solaires diminue de 90%

  • 56,74% des parents ne remettent pas de crème solaire à leur bébé quand il sort de l'eau. 

Non seulement la crème a été « rincée », mais en plus l’eau fait « effet miroir », ce qui accélère l’apparition des coups de soleil

  • 75,66% des parents ne protègent pas leur bébé des rayons du soleil au jour le jour. Ils le font principalement en vacances, à la plage…

Dès que l'on sort de chez soi, les UV agressent la peau. Et cela vaut même par temps couvert, les nuages laissant passer 80% des UV ;

  • 37,23% des parents ne choisissent pas le bon indice de protection pour protéger leur bébé du soleil.

En théorie, lorsque l’on applique une crème solaire IP30, les UVB attaquent la peau 30 fois plus difficilement que si on était sans protection. Mais pour cela, il faudrait étaler 2mg de crème par cm² de peau. Dans la pratique, qui le fait ? Donc, un indice IP30 voit souvent son efficacité réduite de moitié, voire du tiers. Raison de plus pour privilégier les produits solaires à indice de protection très élevé. Et lorsqu’il s’agit de la peau plus fragile et de la santé des tout-petits, voyez grand : optez pour une crème haute protection.

Quelques conseils

La majorité de ces recommandations sont d’usage tant à la plage qu’à la montagne, mais aussi à la plaine de jeux, à la ville ou derrière la vitre de la voiture :

  • Utiliser une crème solaire affichant l’indice maximal IP50+. À appliquer 30 minutes avant l’exposition, ensuite répéter l’opération toutes les 2 heures, voire toutes les 30 minutes en cas de fort ensoleillement
  • Rincer et sécher l’enfant quand il sort de l’eau ou qu’il a transpiré, puis lui remettre de la crème
  • Lors de toute exposition – donc y compris les petites promenades ou jeux en plein air – préférer les heures où le soleil tape le moins (avant 11h et après 16h)
  • Mettre son bébé à l’ombre, idéalement sous un parasol ou derrière un pare-soleil
  • Lui faire porter des lunettes et un chapeau de soleil
  • L’habiller de vêtements couvrants, voire anti-UV
  • Protéger son bébé de la déshydratation en le faisant boire de l’eau régulièrement et en petite quantité
  • Asseoir son bébé sur une serviette plutôt qu’à même le sable, car 20% des UV sont réverbérés par le sable.

Une liste non exhaustive,  valable aussi pour… les "grands enfants" !

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

À Besançon, Julie Parisot mise sur l’accompagnement pour surmonter les troubles alimentaires

Après une carrière dans l’Education nationale, Julie Parisot s’est reconvertie dans l’accompagnement des troubles alimentaires. Désormais psychopraticienne en "approche centrée sur la personne", la thérapeute s’est spécialisée dans l’accompagnement des troubles alimentaires et de l’estime de soi et propose désormais ses services à Besançon. Elle revient pour nous sur le rôle qu’elle joue pour aider les personnes à surmonter leurs troubles alimentaires.

Plus de 150 acteurs réunis pour “attirer et fidéliser les professionnels de la santé” dans la région

Plus de 150 personnes ont échangé ce 7 novembre 2024 à Dole sur le plan d’actions et les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour attirer et fidéliser les professionnels de la santé, du social, du médico-social en Bourgogne-Franche-Comté.

Le Mouv’ de Lou #1 – Comment se détendre le dos à son poste de travail ?

À partir de ce vendredi 8 novembre, Lou Boillon, professeure de yoga et de pilâtes, formatrice Qualité de vie au travail à Besançon, nous propose, une fois par mois, son mouvement à faire là où vous vous trouvez, au travail, à la maison, en balade… pour vous détendre, atténuer certains maux et reprendre conscience de votre corps.

Une nouvelle plateforme de guidage robotisée pour les neurochirurgiens du CHU de Besançon

Le service de neurochirurgie du CHU de Besançon utilise depuis le 12 septembre dernier la plateforme de guidage robotisée Stealth Autoguide™ de Medtronic, une assistance robotisée qui permet aux neurochirurgiens du CHU de sécuriser davantage les biopsies cérébrales, a-t-on appris dans un communiqué du 5 novembre 2024.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 12.45
couvert
le 24/11 à 09h00
Vent
5.94 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
72 %