La vocation première de la nouvelle filière régionale EndoBFC est d’optimiser la prise en charge des patientes souffrant d'endométriose en Bourgogne-Franche-Comté, en favorisant leur accès aux soins et en organisant leur parcours de soins auprès des différents professionnels et au sein des centres de compétences de la région.
Outre cet enjeu de soins, la filière EndoBFC a pour mission la formation des professionnels impliqués dans la prise en charge de l'endométriose, la recherche clinique et fondamentale ainsi qu’une mission de communication auprès des patientes, des professionnels de santé et des institutions gouvernementales.
Des hôpitaux mobilisés en Bourgogne Franche-Comté
Au CHU de Besançon, environ 300 patientes par an sont opérées de cette pathologie au CHU de Besançon. Depuis 2014, le CHU propose le traitement de l'endométriose profonde en chirurgie robot-assisté, une technique mini-invasive qui permet un rétablissement rapide des patientes.
- Un numéro d’appel téléphonique unique est mis en place au CHU de Besançon pour les patientes souffrant d’endométriose. Il est également destiné aux médecins qui souhaitant adresser leurs patientes : 03 81 21 94 38.
Le CHU Dijon Bourgogne a été l’un des précurseurs de l’échographie 3D dans le diagnostic et le suivi de l’endométriose, ce qui est désormais bien établi en faisant cet examen, l’examen de référence de 1re intention avant l’IRM. Le magazine Le Point l’a classé en 16e position dans la chirurgie de référence de l’endométriose multidisciplinaire cœlioscopie plus ou moins assistée du robot, et ceci deux années de suite.
- Un numéro d’appel téléphonique destiné aux patientes souffrant d’endométriose, afin qu’elles soient dirigées vers une consultation dédiée, est mis en place au CHU : 03 80 29 37 02.
L’endométriose, c’est quoi ?
L’endométriose est une pathologie gynécologique chronique qui se caractérise par la présence de muqueuse utérine en dehors de l’utérus. On estime qu’une femme sur dix en âge de procréer est atteinte d’endométriose : 30 à 40% de ces femmes sont confrontées à des problèmes de fertilité.
Il faut en moyenne 8 à 10 ans pour qu'un diagnostic soit posé, période pendant laquelle la maladie se développe et s'aggrave. Les douleurs pelviennes sont l’un des principaux symptômes.