L’adjoint à la tranquillité publique tient tout de suite à rassurer sur ce nouveau dispositif : "Il ne s’agit pas d’un tribunal, mais d'un organise d’échange et de concertation. Il n’est pas obligatoire et nécessite l’adhésion et l’engagement volontaire des familles".
Un dispositif de plus ?
Pour Anne Vignot, la maire de Besançon, ce dispositif va plus loin (ou du moins complète) que les programmes existants ("rappel à l’ordre" et "cellules individualisées") : "Si ce système a été mis en place, c’est pour créer une cohérence, et être plus efficace dans l’action", souligne-t-elle.
Concrètement, l’Éducation national peut signaler un enfant qui manque de régularité l’école. Elle peut demander de l’aide et réunir le conseil si la famille veut bien participer. Autres cas possibles, des agents de la Ville ou des policiers municipaux voyant des jeunes "abandonnés" à leur sort dans la rue. Ils peuvent aussi signaler ces cas : "On essaye ensuite de voir les parents", explique Benoît Cypriani qui précise que "l’instance ne se réunira pas pour rien", seulement "si des cas sont signalés".
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Le conseil réunira des acteurs de la Ville de Besançon, du conseil départemental, de l’Éducation nationale et de possibles partenaires associatifs). Ils se réuniront au cas par cas. Ce dispositif est obligatoire pour les villes de 50.000 habitants.