Cette affirmation repose sur une étude menée entre le 23 novembre et le 15 décembre auprès de 1.666 patients venus réaliser un test PCR en laboratoire, et déclarant avoir effectué un test antigénique dans les 24 heures précédentes.
Sur les 1.327 personnes négatives au test rapide, 111 se sont révélées positives au test PCR, soit 8,3%. Une proportion "certainement minorée car seuls les patients ayant des doutes et des signes cliniques ont contrôlé leur résultat", estime Biogroup.
Mais la surprise vient des 339 autres patients positifs au test rapides, dont 214 étaient en fait négatifs au test PCR, soit 63%. Un taux "plus important que ce que nous attendions", attribué aux "défauts d'utilisation et d'interprétation de ces tests par du personnel sans +culture de la biologie médicale+".
Censé donner "une image réelle du terrain", cette étude contraste avec les évaluations des fabricants de tests antigéniques "réalisées dans des conditions strictes de maîtrise des procédures".
Par exemple, "de nombreux tests sont réalisés dans des barnums à l'extérieur, avec des températures très basses. Or, ces tests sont basés sur une réaction antigène/anticorps qui ne peut se faire qu'à une température donnée", explique le biologiste Laurent Kbaier, cité dans un communiqué du groupe.