"Le Premier ministre lundi soir nous a demandé de réfléchir à une deuxième phase de télétravail pour le début de l'année qui ne soit pas le 100% télétravail comme aujourd'hui mais qui ne soit pas non plus le retour au stade précédent", a déclaré sur BFMTV/RMC M. Roux de Bézieux.
La solution envisagée pourrait être du type "quelques jours par semaine obligatoires, mais pas 100%", a-t-il ajouté, précisant qu'un tel dispositif serait appliqué pendant "quelques mois" le temps que la pandémie soit passée.
"On est tous persuadés - les partenaires et le gouvernement - que le 100% télétravail au bout de quelques semaines a d'autres conséquences - psychologiques, on voit la hausse des violences conjugales, des addictions", a encore dit le président de l'organisation patronale.
Sur la négociation engagée entre patronat et syndicats pour un accord national interprofessionnel (ANI) sur le télétravail, il a estimé que "la balle est dans le camp des syndicats" après les dernières propositions mises sur la table par le patronat.
Le Medef plaide pour qu'au-delà des obligations définies dans le code du travail, les décisions sur l'organisation du télétravail restent prises par l'employeur et puissent être différentes d'une entreprise à l'autre, voire entre deux sites au sein d'une même entreprise, a rappelé M. Roux de Bézieux.