"Nous ne le souhaitons pas, et nous devons tout faire pour empêcher que nous ayons besoin d’aggraver les moyens de protection des Français", a dit lundi le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale sur France 2.
"Une dizaine de pays européens connaissent une tension extrêmement forte sur ce sujet avec une reprise épidémique, et la France n’est pas à l’abri d’une nouvelle vague", a-t-il ajouté, alors que le nombre de nouveaux cas de Covid-19 est repassé au-dessus des 10 000 en moyenne sur les sept derniers jours, selon les chiffres dimanche de Santé publique France.
Pourrait-il donc y avoir à terme un nouveau confinement en France, hypothèse qui reste d’actualité selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal ? "L’objectif, et la méthode que nous avons tenue, c’est celle de la vaccination et du rappel", a souligné Christophe Castaner en précisant que "620 000 rendez-vous" ont été pris en ce sens depuis la dernière allocution d’Emmanuel Macron début novembre. Mais "toutes les hypothèses sont sur la table, car nous sommes face à un virus qui nous surprend et peut encore nous surprendre", a-t-il rappelé.
"Tout ce que nous voulons éviter"
L’Autriche confine depuis lundi les personnes non vaccinées ou qui n’ont pas contracté récemment le Covid-19, une première dans l’UE qui vise à endiguer le nombre record de nouveaux cas. Environ 65 % de la population a un schéma vaccinal complet en Autriche, un chiffre légèrement inférieur à la moyenne européenne de 67 % et loin de pays comme la France (75 %).
La décision de l’Autriche, "c’est tout ce que nous voulons éviter", a également insisté dimanche sur BFMTV le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.