Covid-19 : l’incidence monte en flèche en Bourgogne Franche-Comté

Publié le 01/07/2022 - 17:50
Mis à jour le 04/07/2022 - 12:22

Les contaminations continuent de progresser ces sept derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté, annonce l'agence régionale de santé avec une hausse du taux d'incidence de 50% sur les sept derniers jours. 

Depuis le début de l’épidémie en mars 2020, 6.517 personnes sont décédées en établissements de santé, 2.499 en établissements médico-sociaux.

La reprise épidémique observée à l’échelle nationale se poursuit aussi  par la Bourgogne-Franche- Comté, où la circulation du virus continue de progresser pour la quatrième semaine consécutive.

La dynamique épidémique s’est encore accélérée ces sept derniers jours dans la région. "Le risque de rencontrer le virus est désormais très élevé" note l'ARS Bourgogne-Franche-Comté dans son dernier bulletin hebdomadaire. "La forte progression de l’épidémie s’observe dans toutes les tranches d’âges et à l’échelle des huit départements. Cette tendance se ressent sur les hospitalisations, dont les indicateurs sont également au rouge" poursuit l'agence.

La circulation du Covid-19 s'est intensifiée la semaine dernière ainsi que les hospitalisations, notamment pour les plus âgés qui restent beaucoup trop nombreux à ne pas avoir leur deuxième rappel, indique vendredi Santé publique France.

Le taux d’incidence en population générale est de 663 cas pour 100 000 habitants en Bourgogne Franche-Comté, équivalent à mi-avril,  soit une hausse de l’ordre de 50% par rapport à la semaine dernière.  Pour rappel, le taux d'incidence était descendu à  150 début juin.

Sur les sept derniers jours, le taux de positivité des tests enregistre une nouvelle augmentation de 5 points, à près de 30%. En Bourgogne Franche-Comté, on dénombre  663 patients Covid,  dont 34 sont en réanimation.

©

Les hospitalisations augmentent, surtout pour les plus âgés

An France, sur la semaine du 20 au 26 juin, le taux d'incidence a augmenté de 53%, une accélération par rapport à la semaine précédente (+29%), selon le dernier bulletin de l'agence sanitaire. Jeudi, le nombre de contaminations s'élevait à 133.346, une hausse de 67% en sept jours.

La semaine du 20 au 26 juin, la hausse des nouvelles hospitalisations s'est également poursuivie (+19%) après une augmentation de 26% la semaine précédente. Jeudi, 15.836 personnes étaient hospitalisées avec un diagnostic Covid.

Les taux d'hospitalisation étaient particulièrement élevés chez les 80-89 ans (35,4 pour 100.000 habitants) et les 90 ans et plus (61,8 pour 100.000), précise Santé publique France.

Sur la semaine étudiée, le nombre de décès à l'hôpital et en établissements et services médico-sociaux a aussi augmenté après plusieurs semaines de baisse (225, +3%). Sur la période, les couvertures vaccinales ont très peu progressé, note Santé publique France. Ainsi, seuls 25,5% des 60-79 ans et 31,3% des 80 ans et plus qui y étaient éligibles avaient reçu leur seconde dose de rappel.

Les autorités sanitaires mènent campagne depuis plusieurs jours pour inciter les plus fragiles à effectuer ce rappel.

Le sous-lignage BA.5 d'Omicron  majoritaire

Au 13 juin, le sous-lignage BA.5 d'Omicron est devenu majoritaire, représentant 59% des séquences interprétables, remplaçant le variant BA.2 qui n'en représentait plus que 21%. La septième vague de Covid actuelle s'explique notamment par l'arrivée de ce sous-variant, encore plus contagieux que les précédents. "A l'instant T, la situation n'est pas critique", a assuré vendredi sur LCI la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire.

"On est absolument vigilants (…) La Première ministre (Elisabeth Borne) a vu hier (jeudi) l'ensemble des représentants des formations politiques de l'Assemblée nationale mais aussi du Sénat pour expliquer ce que nous allons proposer, puisque dès la semaine prochaine un projet de loi sera discuté au Parlement pour conforter nos outils de surveillance épidémiologique", a-t-elle ajouté.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré jeudi à l'AFP s'attendre à "des niveaux élevés" de Covid-19 cet été en Europe.

Deuxième dose de rappel

L'ARS Bourgogne Franche-Comté appelle également toutes les personnes éligibles à la deuxième dose de rappel à se faire vacciner sans attendre, pour réactiver leur protection immunitaire et se protéger contre les formes graves de la maladie.

Qui est concerné ?

Les personnes de plus de 60 ans.

Quand ?

  • 6 mois après le premier rappel pour les 60-79 ans
  • 3 mois après le premier rappel pour les 80 ans et plus, les résidents d’EHPAD et les
    personnes immunodéprimées.

Où?
La vaccination est assurée par les professionnels de santé de proximité : médecins généralistes, infirmiers, pharmaciens ...

En cas d’infection après le premier rappel

Dans le cas des personnes ayant été infectées après leur premier rappel :

  • Si l’infection est survenue plus de 3 mois après ce premier rappel, un deuxième rappel n’est pas nécessaire.
  • Si l’infection est survenue moins de 3 mois après le premier rappel, un deuxième rappel est nécessaire (il convient d’attendre alors au moins 6 mois après l’infection avant de procéder à ce deuxième rappel).

"La vaccination a prouvé son efficacité pour se prémunir des effets individuels et collectifs de ce virus", souligne l'ARS BFC.

Rappel des gestes barrière

  • Aérer régulièrement les espaces clos, se laver les mains le plus fréquemment possible, porter le masque dans les lieux de promiscuité et les espaces clos.
  • Pour les personnes qui présentent des symptômes, la règle est de porter un masque, se faire tester, s’isoler dans l’attente des résultats du test et bien évidemment en cas de dépistage positif.
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

À Besançon, Julie Parisot mise sur l’accompagnement pour surmonter les troubles alimentaires

Après une carrière dans l’Education nationale, Julie Parisot s’est reconvertie dans l’accompagnement des troubles alimentaires. Désormais psychopraticienne en "approche centrée sur la personne", la thérapeute s’est spécialisée dans l’accompagnement des troubles alimentaires et de l’estime de soi et propose désormais ses services à Besançon. Elle revient pour nous sur le rôle qu’elle joue pour aider les personnes à surmonter leurs troubles alimentaires.

Plus de 150 acteurs réunis pour “attirer et fidéliser les professionnels de la santé” dans la région

Plus de 150 personnes ont échangé ce 7 novembre 2024 à Dole sur le plan d’actions et les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour attirer et fidéliser les professionnels de la santé, du social, du médico-social en Bourgogne-Franche-Comté.

Le Mouv’ de Lou #1 – Comment se détendre le dos à son poste de travail ?

À partir de ce vendredi 8 novembre, Lou Boillon, professeure de yoga et de pilâtes, formatrice Qualité de vie au travail à Besançon, nous propose, une fois par mois, son mouvement à faire là où vous vous trouvez, au travail, à la maison, en balade… pour vous détendre, atténuer certains maux et reprendre conscience de votre corps.

Une nouvelle plateforme de guidage robotisée pour les neurochirurgiens du CHU de Besançon

Le service de neurochirurgie du CHU de Besançon utilise depuis le 12 septembre dernier la plateforme de guidage robotisée Stealth Autoguide™ de Medtronic, une assistance robotisée qui permet aux neurochirurgiens du CHU de sécuriser davantage les biopsies cérébrales, a-t-on appris dans un communiqué du 5 novembre 2024.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 3.77
couvert
le 23/11 à 15h00
Vent
1.1 m/s
Pression
1021 hPa
Humidité
91 %