Pour la rentrée scolaire 2022, le ministère prévoit “un cadre sanitaire gradué reposant sur un socle de recommandations (équivalent à une situation normale) et trois niveaux de mesures, activables en fonction du contexte”, a expliqué à l’AFP Marie-Hélène Piquemal, vice-présidente nationale du Snalc.
Trois niveaux de vigilance
Selon les syndicats contactés par l’AFP, “le niveau 1 équivaut à une vigilance modérée, le rappel et l’incitation des gestes barrière, la limitation des regroupements importants. Le niveau 2 à une vigilance accrue, le renforcement des gestes barrière, l’adaptation des modalités pratiques en éducation physique et sportive (EPS). Le niveau 3 équivaut lui à une évolution très défavorable, avec une doctrine d’accueil en lycée et renforcement des mesures de restriction (activités physiques et sportives limitées)”.
Le niveau de protocole qui encadrera la rentrée de septembre ne sera décidé qu’à la fin du mois d’août, quelques jours avant le retour des 12 millions d’élèves dans les classes.
La détermination du niveau de protocole “repose sur le Conseil de défense et de sécurité nationale (CDSN), sur la proposition des autorités sanitaires et le ministère de l’Education. Cette décision s’appuiera également sur l’analyse qualitative (nature du variant…) et quantitative (situation hôpitaux)”, selon Mme Piquemal.
10 jours pour passer d’un niveau de vigilance à un autre
Par ailleurs, le protocole prévoit “un délai de 10 jours pour la mise en œuvre du passage d’un niveau à l’autre, ce qui est nouveau”, souligne auprès de l’AFP Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du primaire. “Cela va permettre aux équipes d’avoir plus de temps pour s’adapter sur le terrain. Ce sera beaucoup plus efficace que les annonces précipitées faites cette année”, a-t-elle ajouté.
Concernant le port du masque, le protocole prévoit “un alignement de l’école avec la population générale. Il n’y a pas de règle spécifique en milieu scolaire, plus de politique spécifique de tests à l’école, ni de dispositif de contact tracing spécifique en milieu scolaire”, selon Mme Vénétitay.
Les collectivités territoriales et les fédérations de parents d’élèves doivent également être consultées sur ce protocole mercredi.
(AFP)