Covid-19 : le pic épidémique attendu mi-janvier

Publié le 02/01/2022 - 11:00
Mis à jour le 02/01/2022 - 11:25

Le pic du nombre de cas de Covid-19 « devrait culminer mi-janvier », a indiqué au Journal du Dimanche l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, qui s’est dit confiant qu’« à terme », ce virus « rejoindra les autres coronavirus saisonniers ».

 © Alexane Alfaro
© Alexane Alfaro

"Le pic du nombre de cas devrait culminer mi-janvier ; le pic hospitalier pourrait avoir lieu une semaine plus tard (...) l'Île-de-France sera la première touchée", a indiqué ce membre du Conseil scientifique, alors que le variant Omicron est désormais majoritaire en France. Dans "un hôpital déjà très éprouvé par 22 mois de crise sanitaire", il dit s'attendre "à un immense défi logistique et organisationnel".

L'épidémiologiste a toutefois indiqué que "le recours accru au télétravail va jouer un rôle important" pour réduire le niveau de ce pic, de même que "les efforts d'aération ou de ventilation" des classes et des cantines. Il a préconisé de cesser pour l'heure les cours de gym et les chorales en intérieur.

Le pic aura "une durée limitée" car les patients atteints de ce variant ont un besoin moindre de ventilation mécanique et séjournent moins longtemps à l'hôpital, selon M. Fontanet.

Dans un entretien également avec le JDD, le ministre de la Santé Olivier Véran a précisé que selon les données britanniques, "il y a trois fois moins de formes graves de la maladie avec Omicron qu'avec Delta".

M. Fontanet a rappelé que la protection contre les formes sévères "est très bien conservée" avec le vaccin, "de l'ordre de 80-90 % après une dose de rappel".

"A terme, il y a de l'espoir" et "le Sars-CoV-2 rejoindra les autres coronavirus saisonniers humains qui nous donnent des rhumes et des angines chaque hiver."

"Nous n'y sommes pas encore. On peut s'attendre à ce que de nouveaux variants émergent mais, notre immunité se renforçant avec le temps, soit par infection naturelle, soit avec des doses de rappel du vaccin, leur capacité à donner des formes sévères va diminuer", a-t-il dit.

Il a de même assuré que 2022 allait apporter de nouveaux outils de lutte, comme les vaccins qui seront administrés par voie intranasale et l'arrivée prochaine de l'antiviral Paxlovid qui permettra le traitement des personnes à risque de formes graves. "Plus le temps passe, moins les vagues seront douloureuses", a encore souligné l'épidémiologiste.

Même ton optimiste mais prudent d'Olivier Véran: "cette cinquième vague sera peut-être la dernière", a-t-il dit, indiquant qu'Omicron est tellement contagieux qu'il "va entraîner une immunité renforcée" dans le monde.

(Avec AFP)

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