Covid-19 : le Doubs devient le 3e département le plus touché en Bourgogne Franche-Comté

Ce vendredi 6 novembre 2020, le préfet de Bourgogne Franche-Comté, Fabien Sudry, a affirmé que le Doubs devient le troisième département le plus touché de la région par la deuxième vague de l’épidémie de covid-19. Les deux autres départements sont le Jura et la Saône-et-Loire.

“Le coronavirus circule dans une population plutôt jeune et bien portante” selon l’ARS Bourgogne Franche-Comté © Alexane Alfaro

La Bourgogne Franche-Comté est la cinquième région de France la plus touchée par la deuxième vague épidémique : le taux d'incidence est de 540 cas positifs pour 100.000 habitants (taux national : 450 pour 100.000 habitants). Pour comparaison, il y a un mois, le taux d'incidence était de 63 pour 100.000, il y a deux semaines, il était de 192 pour 100.000.

Aujourd'hui, 1.365 personnes sont hospitalisés (500 de plus que la semaine dernière) dont 186 en réanimation. Le taux d'occupation des lits d'hôpitaux est actuellement de 75% (50% il y a deux semaines). Dans la région, les hôpitaux comptabilisent 110 entrées par jour dont 16 à 17 entrées en réanimation quotidiennes. La déprogrammation des opérations non urgentes est aujourd'hui massive afin de redéployer des effectifs. Au total, ce jour, 2.067 personnes sont décédées des suites de la Covid-19 en Bourgogne Franche-Comté.

De plus, des transferts de patients entre hôpitaux ont déjà été réalisés soit 92 dont 55 transferts de médecine et 37 en réanimation pour permettre à tous les hôpitaux de la région de pouvoir accueillir de nouveaux patients.

Le directeur de l'ARS de Bourgogne Franche-Comté, Pierre Pribile précise que "nous avons atteint le niveau du pic de la première vague, alors que ce n'est que le début de cette deuxième vague."

Encore trop tôt pour ressentir les effets du confinement

Ce vendredi, soit une semaine après le début du deuxième confinement, il est encore "trop tôt pour mesurer les effets du confinement", a précisé Fabien Sudry. Et de rappeler que "lors du premier confinement, il a fallu attendre 18 jours pour en mesurer ses effets."  Pierre Pribile ajoute : "C'est normal que le confinement ne porte pas encore ses fruits au bout d'une semaine. Il ne faut pas que les chiffres découragent les habitants, au contraire, il faut tenir".

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