La situation épidémique continue de se dégrader significativement en Bourgogne-Franche-Comté, où le taux d’incidence s’apprête à franchir le seuil de 100 cas pour 100 000 habitants, soit le double du seuil d’alerte.
Tous les départements de la région affichent désormais un taux d’incidence en population générale supérieur au seuil d’alerte de 50 cas pour 100 000 habitants, 5 départements enregistrant même une incidence supérieure à 100 : le Jura, le Territoire de Belfort, la Saône et Loire, la Haute-Saône et le Doubs.
L’impact sur les établissements de santé commence à se mesurer avec des hospitalisations et des prises en charge en soins critiques qui repartent à la hausse, dans un contexte de forte activité liée aux affections hivernales.
"Continuer d’agir et faire en sorte de ne pas laisser monter la vague"
Dans ces conditions, l’ARS renouvelle ses appels à la responsabilité individuelle et collective, "pour continuer d’agir et faire en sorte de ne pas laisser monter la vague".
"Agir c’est d’abord redire aux 10% de la population de plus de 12 ans, qui n’ont pas encore fait la démarche de se vacciner dans la région, de faire cette première injection sans attendre de subir une maladie qui n’est pas anodine, ni pour soi, ni pour son entourage" souligne l'Agence, et d'ajouter : "Agir c’est aussi inciter toutes les populations éligibles à une dose de rappel, à solliciter leur professionnel de santé de proximité ou à se rendre dans un centre de vaccination, pour contrecarrer la baisse de leur immunité observée avec le temps."
Le message s’adresse plus spécialement aux plus de 65 ans et aux personnes vaccinées en Janssen, pour qui ce rappel deviendra une condition de prolongation du passe sanitaire à compter du 15 décembre. Il vise aussi toutes les personnes présentant des comorbidités, c’est à dire des pathologies chroniques courantes : diabète, obésité, maladies cardio-vasculaires, insuffisance rénale chronique, par exemple.
A ce jour, plus de 257 000 personnes ont fait leur rappel en Bourgogne-Franche-Comté.
Les gestes barrières doivent également respectés dans les cercles de vie : scolaires, professionnels, familiaux... et réactiver des réflexes de test et d’isolement au moindre symptôme.
Pour l'ARS, "il est encore temps d’agir pour contenir cette nouvelle vague de l’épidémie !"
Depuis le début de l’épidémie en mars 2020, 4 997 personnes sont décédées en établissements de santé des suites d’une forme grave de la maladie ; 2 309 dans les établissements médico-sociaux de Bourgogne- Franche-Comté.
(Communiqué)