"C'est une bonne nouvelle : la situation est en amélioration lente, mais durable sur la région", a annoncé en introduction d'une conférence de presse le préfet de Bourgogne Franche-Comté. "On peut considérer que la circulation du virus diminue doucement mais surement", ajoute le directeur régional de l'ARS.
Côté chiffres, le taux d'incidence est de 163 cas positifs pour 100.000 habitants contre 188 en moyenne nationale. 4% des tests effectués dans notre région sont positifs contre 6% en moyenne nationale. Pour la population de plus de 65 ans, le taux d'incidence reste élevé avec 177 cas positifs pour 100.000 habitants (160 en moyenne nationale).
L'activité reste soutenue dans les hôpitaux régionaux avec 1.567 personnes hospitalisées et 155 en réanimation. "Même si c'est encore très soutenu dans les hôpitaux, il y a un léger recul. Ca faisait trois mois qu'on n'était pas descendu à ce niveau", souligne le directeur régional de l'ARS.
Une "bouffée d'oxygène" menacée par les variants
Aujourd'hui et depuis quelques jours, la Bourgogne Franche-Comté n'est plus l'une des régions françaises les plus impactées par l'épidémie. "C'est une petite bouffée d'oxygène", affirme Pierre Pribile tout en précisant que "nous sommes dans un contexte d'incertitude et de menace des variants".
En Bourgogne Franche-Comté, 15% des cas de covid-19 sont des variants anglais (35% en moyenne nationale) et 2% des cas sont des variants sud-africains ou brésiliens (6% en moyenne nationale).
"La question est de savoir si l'efficacité des mesures restera suffisante dans l'hypothèse que les variants se généralisent en région et en France", ajoute Pierre Pribile.
70.000 personnes vaccinées d'ici mars en Bourgogne Franche-Comté
Dans notre région, 4,9% de la population est vaccinée (3,5% en moyenne nationale). La Bourgogne Franche-Comté est l'une des régions françaises où le taux de vaccinés est le plus élevé après avoir été l'une des régions les plus impactées par l'épidémie ces derniers mois.
A ce stade, deux grands types de publics sont concernés par la vaccination : les professionnels de santé au sens large et les personnes de plus de 75 ans en Ehpad ou à domicile et les personnes souffrant de pathologies lourdes quel que soit leur âge.
Dès le 25 février, les personnes âgées entre 50 et 64 ans pourront se rapprocher de leur médecin traitant afin de savoir si elles font partie de la cible vaccinale pour se voir prescrire ou non le vaccin.
Selon le directeur de l'ARS, "à terme, il est envisagé que la vaccination soit également faite par les pharmaciens."
"Chaque jour qui passe, nous gagnons du terrain sur l'épidémie"
Pour Pierre Pribile, "chaque jour qui passe, nous gagnons du terrain sur l'épidémie, même si les chiffres sont encore élevés, et chaque jour qui passe, nous vaccinons la population. On invite nos concitoyens à tenir bon et à rester vigilant."