Car si Omicron est moins dangereux, il est beaucoup plus contagieux. Les conséquences pourraient donc être graves sur le plan collectif.
Le nombre de cas, qui semble doubler tous les deux à trois jours, pourrait entraîner mécaniquement une hausse du nombre de patients hospitalisés –notamment les non vaccinés et les personnes dites fragiles (très âgées, ou immunodéprimées par exemple)— et une fois de plus submerger les systèmes de santé. Même considéré pour le moment comme moins mortel, le variant Omicron risque ainsi d'entraîner davantage de décès.
La pandémie a fait au moins 5.368.777 de morts dans le monde depuis fin 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles mercredi. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que le bilan réel pourrait être deux à trois fois supérieur.
(Source AFP)