Sur place, la victime souffrait d’une plaie saignante au niveau de la cuisse gauche, sous la fesse. Les premiers soins lui ont été prodigués par un infirmier qui l’avait découvert. Les autres personnes présentes ont affirmé n’avoir rien vu et que l’auteur était en fuite. La victime a été transportée au CHU de Besançon.
Le lendemain matin, une mère de famille s’est présentée au commissariat suspectant son fils d’être l’auteur de l’agression. Elle a affirmé qu’elle n’avait pas eu de nouvelle de lui depuis deux jours et qu’i était toxicomane. Elle a également précisé qu’il présentait des troubles du comportement et qu’il était prêt à tout pour obtenir de l’argent pour se fournir en drogues.
Un examen médico-légal de la victime a fixé une ITT de cinq jours. Une exploitation de la vidéosurveillance n’a pas permis d’objectiver l’agression. En revanche, elle a permis de constater la présence d’un véhicule suspect de la marque Renault Clio. Le propriétaire était le beau-frère de l’agresseur présumé.
Un transport au domicile du mis en cause a été réalisé par les forces de l’ordre. Le logement était vide de tout occupant et une perquisition n’a pas permis de recueillir d’éléments favorables à l’enquête. Les policiers ont toutefois découvert que le suspect était inscrit au Fichier des personnes recherchées.
Un différend sur fond de trafic de drogue ?
Entendue à l’issue de son hospitalisation, la victime a expliqué qu’elle se trouvait devant un barber (salon de coiffure pour homme) lorsqu’un individu qu’elle ne connaissait pas est venu la saluer, l’a contourné avant de lui porter un coup de couteau à l’arrière de la cuisse, puis prendre la fuite.
Le 16 avril, à 18h20, la mère du suspect a fait appel au 17 signalant que son fils était à son domicile. Il a été interpellé sans incident par la brigade anti-criminalité et placé en garde à vue. L’individu de 31 ans a reconnu les faits prétextant l’existence d’un différend avec la victime sur fond de produits stupéfiants sans autre précision.
Il est sorti de garde à vue mercredi 17 avril et a été déféré devant le substitut du procureur en vue d’une comparution à délai différé. À l’issue, il a été placé en détention provisoire. Une expertise psychiatrique est prévue à la fin du mois.