Les courriers, adressés notamment au parquet, remontent à janvier 2018. Ils portaient sur le financement par la commune d'un projet de recherche sur les nouvelles technologies dans les écoles, avec l'université de Dijon et le CNRS, à hauteur de 72.000 euros.
Le maire, inspecteur de l'Education nationale
Le premier adjoint de l'époque, Dominique Michel, avait reconnu avoir écrit les lettres anonymes, se voyant comme "un lanceur d'alerte": il pointait un risque de conflit d'intérêts parce que le maire de cette commune de 14.000 habitants, Thierry Falconnet, est inspecteur de l'Éducation nationale.
"Aucune infraction n'est caractérisée"
Le parquet de Dijon avait ouvert, en avril 2018, "une enquête préliminaire confiée à la direction interrégionale de la police judiciaire", a précisé mercredi le procureur de la République, Éric Mathais, dans un communiqué.
"Les investigations se sont depuis poursuivies avec l'examen de très nombreux documents et pièces comptables, ainsi que de multiples auditions", selon le communiqué. "A l'issue de cette minutieuse enquête, le parquet de Dijon vient de classer le dossier sans suite", "aucune infraction n'étant à l'évidence caractérisée".
Le maire avait porté plainte contre X
M. Falconnet, sa directrice de cabinet et un autre conseiller municipal, également visés par ces courriers, avaient porté plainte contre X pour dénonciation calomnieuse. Le maire, voyant dans ces lettres une manoeuvre politicienne à l'approche des élections municipales de 2020, avait retiré ses délégations à son premier adjoint.
(Selon AFP)