"L'éducation n'est pas une variable d'ajustement, ni de nos sociétés ni d'une crise sanitaire", a déclaré sur France 2 le ministre, après avoir rejeté un report de la rentrée de septembre réclamé par certains syndicats enseignants, inquiets de la résurgence de l'épidémie en France.
"Bien sûr, il peut y avoir des exceptions locales", a indiqué le ministre, évoquant "l'échelle d'une école, d'un établissement, ou même d'un territoire".
Des syndicats enseignants ont récemment fait part de leurs inquiétudes pour la rentrée au moment où les cas de Covid-19 repartent à la hausse et alors que le dernier protocole sanitaire à l'école, qui remonte à fin juillet, a notamment supprimé les règles de distanciation dans les espaces extérieurs.
Ce protocole "prévoit toutes les situations" et "nous permet d'assurer nos deux objectifs : protection pour tous et éducation pour tous", a rétorqué M. Blanquer, en annonçant un léger durcissement des règles s'agissant du masque.
Jusqu'à présent, le protocole ne le rendait obligatoire pour les élèves à partir de 11 ans que dans le cas où un mètre de distance ne pouvait être respecté dans les espaces clos.
"Ce que nous avons ajouté c'est que le port du masque sera systématique à partir du collège, et pas seulement quand il n'y a pas de distance physique, dans les espaces clos. Mais dans les espaces aérés, c'est à l'appréciation locale", a détaillé le ministre.
La participation physique des élèves à la classe redevient la norme à compter de la rentrée des classes, prévue mardi 1er septembre. "L'enseignement est obligatoire", a rappelé le ministre.