Point sanitaire au 4 septembre 2020
- 34 patients atteints de formes graves du coronavirus, dont 8 en réanimation.
- 4.122 personnes sont sorties d’hospitalisation.
- 1.065 décès sont à déplorer en milieu hospitalier depuis le début de l’épidémie ; 650 en établissements médico- sociaux.
Le taux d’incidence (nombre de nouveaux cas rapporté au nombre d’habitants) a franchi le seuil d’attention de 10 pour 100 000 habitants dans tous les départements. La Côte d’Or dépasse même le seuil d’alerte de 50 cas pour 100 000 pour atteindre plus de 70 cas pour 100 000 habitants. Un plan d’action présenté le 3 septembre est d’ailleurs mis en œuvre sous la conduite de la préfecture, de Dijon Métropole et de l’ARS.
Le taux de positivité des tests augmente également sensiblement : 2,6% à l’échelle régionale sur la dernière période de 7 jours, alors qu’il ne dépassait pas 1% il y a un mois
1.021 cas positifs en une semaine
Avec l'augmentation du nombre de tests de dépistage réalisés (plus de 39.000), le nombre de nouveaux cas sur sept jours continue de progresser et dépasse pour la première fois les 1 000 cas en Bourgogne-Franche-Comté pour s’établir à 1.021.
Plus de 120 signalements en une semaine
120 signalements de regroupements de cas ou de situations en collectivités ont été relevés par l'agence régionale de santé entre le 28 août et le 3 septembre 2020 (660 depuis la levée du confinement). Ils sont majoritairement liés à des rassemblements en milieu sportif ou familial.
Le coronavirus circule dans une population plutôt jeune et bien portante, mais avec désormais des chaînes de transmission susceptibles de toucher public plus à risque.
Au 4 septembre 2020, 135 sont en cours d’investigation, de traitement ou de suivi par les cellules de l’ARS mobilisées dans le "tracing" des cas contacts.
"Bloquer le rebond de l’épidémie"
La circulation du coronavirus se poursuit en Bourgogne-Franche-Comté. "Tous les départements ont désormais dépassé le seuil d’attention", la Côte-d’Or dépassant même le seuil d’alerte. L’ARS en appelle à la responsabilité de chacun pour activer au quotidien les réflexes de prévention afin de "casser les chaînes de transmission et de protéger les plus fragiles".
L’impact sur l’activité hospitalière reste toujours faible même si l'ARS enregistre une tendance à une très légère hausse avec, récemment, deux hospitalisations par jour en moyenne.
L’ARS rappelle enfin que les gestes barrières s’appliquent "à la maison et au travail comme dans l’espace public, en particulier quand l’entourage compte des personnes fragiles".