Contrôle technique des deux-roues : le gouvernement prévoit une entrée en vigueur progressive "début 2024"

Publié le 26/06/2023 - 14:00
Mis à jour le 26/06/2023 - 11:13

Le gouvernement prévoit d'instaurer le contrôle technique des deux-roues motorisés progressivement à compter de "début 2024", et entend qu'il soit "le moins cher et le plus simple possible" pour les propriétaires, a annoncé samedi 24 juin 2023 le ministère des Transports.

 © keesluising/pixabay
© keesluising/pixabay

Le 1er juin, le Conseil d'Etat avait donné deux mois au gouvernement pour définir les modalités organisant ce contrôle technique, conformément à une obligation européenne datant de 2014 mais jamais appliquée en France.

Un projet de décret et un projet d'arrêté seront soumis à la consultation du public à compter de lundi et jusqu'au 22 juillet, selon un communiqué.

Le gouvernement prévoit pour l'heure de rendre obligatoire le contrôle technique à partir de "début 2024" et de manière "progressive en fonction de l'âge des véhicules", c'est-à-dire que les plus anciens devront être contrôlés en premier L'échelonnement de l'entrée en vigueur, "jusqu'au 1er janvier 2027", "permettra d'éviter un goulet d'étranglement" dans les centres de contrôle, selon le ministère.

Les motards en colère

Le sujet attise la colère des motards qui ont plusieurs fois manifesté contre une telle obligation ces derniers mois dans plusieurs villes de France dont Paris.

Le gouvernement veut inclure dans le dispositif les deux-roues dont le gabarit est inférieur à 125 cm3, "car ils présentent une accidentologie élevée et peuvent aussi être la source de pollutions de l'air ou sonore importantes en ville". Il exclut en revanche les motos à usage sportif, pas censées circuler sur la voie publique.

Le ministre des Transports Clément Beaune, cité dans le communiqué, dit vouloir que le dispositif soit "le moins cher et le plus simple possible pour les conducteurs de deux-roues".

Une discussion est "engagée avec les professionnels du contrôle technique pour les inciter à pratiquer des prix bas", précise le ministère. Le contrôle devra porter "sur l'ensemble des champs de contrôle (sécurité, pollution atmosphérique et sonore)" mais sera "fortement simplifié" par rapport aux voitures, avec un nombre de points de contrôle divisé par quatre.

Le ministère des Transports estime à quatre millions le nombre de deux-roues concernés.

M. Beaune souligne par ailleurs qu'une "prime à la conversion des deux roues très importante sera mise en place, jusqu'à 6.000 euros pour l'aide à l'achat d'un véhicule électrique ou très peu polluant".

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Transports

Gratuité partielle des transports : Alternatiba Besançon salue un ”premier pas” mais appelle à aller plus loin

L’association Alternatiba - ANV COP 21 Besançon a réagi ce lundi 14 avril aux récentes décisions de Grand Besançon Métropole (GBM) instaurant une gratuité partielle des transports en commun. Si elle se félicite de cette avancée, elle nuance sa satisfaction et appelle les élu(e)s à renforcer leurs engagements pour une transition écologique ambitieuse.

Gratuité des transports : L. Fagaut dénonce ”un tournant inquiétant pour la cohésion du territoire”

Le conseil communautaire de Grand Besançon Métropole (GBM), réuni le jeudi 10 avril 2025, a été marqué par des désaccords sur la politique de gratuité des transports scolaires, opposant la majorité municipale bisontine aux élus de l’opposition et de plusieurs communes périphériques. Dans un communiqué diffusé ce lundi 14 avril, Ludovic Fagaut, président du groupe Besançon maintenant, dénonce ce qu’il qualifie de "tournant inquiétant pour la cohésion territoriale".

Gratuité partielle des transports dans le Grand Besançon : L. Croizier dénonce une “fausse bonne idée” coûteuse

La décision du conseil communautaire de Grand Besançon Métropole d’instaurer une gratuité partielle du réseau de transports en commun suscite de vives réactions. Le député du Doubs, Laurent Croizier, qui est aussi conseiller communautaire, dénonce une mesure inefficace et financièrement lourde, pointant l’absence d’impact réel sur la mobilité et le pouvoir d’achat.

Les transports Ginko bientôt gratuits le samedi pour tous dans le Grand Besançon

C’est une des mesures votées ce jeudi 10 avril 2025 lors du conseil communautaire de Grand Besançon Métropole. À cela s’ajoute un pass pour la gratuité des transports pour les 4-14 ans, et un abonnement à 2 € pour les bénéficiaires des minimas sociaux. Ces changements ont un coût estimé à 2,7 millions d’euros par an. Mais d’où viendra l’argent ?

Hausse des tarifs TER en Bourgogne Franche-Comté : ”M. Odoul affirme des choses fausses !” selon Michel Neugnot

Droit de réponse • Suite à un communiqué de Julien Odoul, conseiller régional RN de Bourgogne Franche-Comté, en date du 9 avril 2025, dans lequel il reproche fermement à Marie-Guite Dufay une décision prise ”en catimini” sur la hausse de la tarification des TER, Michel Neugnot, vice-président de la Région en charge des Transports a souhaité publié un droit de réponse ce jeudi 10 avril.

Ginko guide : Grand Besançon Métropole remporte le 1er prix des Trophées de l’Accessibilité

Grand Besançon Métropole (GBM) a remporté le premier prix dans la catégorie « Mobilités, numérique et information voyageurs » pour son application "Ginko Guide", lors de la cérémonie des Trophées de l'accessibilité organisé le 3 avril à Paris, à l'occasion du 20e anniversaire de la loi "Handicap" de 2005.

Nouvelle hausse des tarifs TER en Bourgogne-Franche-Comté : le RN dénonce une décision “prise en catimini”

Une nouvelle augmentation de 2,3 % des tarifs et abonnements TER devrait entrer en vigueur prochainement dans la région Bourgogne Franche-Comté. Elle figure dans le budget primitif 2025 présenté par l’exécutif régional et doit être validée lors de la prochaine commission permanente. Le groupe Rassemblement National déplore une décision qu’il juge opaque et injuste pour les usagers.

Une vaste mobilisation citoyenne le 12 avril pour défendre la ligne ferroviaire Belfort-Épinal

La ligne ferroviaire Belfort-Épinal, qui relie neuf gares situées dans le Territoire de Belfort, la Haute-Saône et les Vosges, fait face à un avenir incertain. Des collectifs d’usagers, syndicats, partis politiques et associations appellent à une grande mobilisation le samedi 12 avril 2025 pour défendre cette ligne de proximité, dont "la pérennité est incertaine faute d'investissement en particulier de l’État”, déplore le comité de vigilance.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 19.71
nuageux
le 15/04 à 15h00
Vent
4.41 m/s
Pression
1001 hPa
Humidité
72 %