Pour Solidaires, ce texte ”reflète la volonté du gouvernement de stigmatiser une fois de plus les immigré-es et développe un climat nauséabond vis-à-vis des étranger-es, malgré les promesses de -digue contre l’extrême droite- d’Emmanuel Macron en mai 2022”. L’union syndicale ajoute que ”la journée du 19 décembre a franchi un nouveau cap. Le gouvernement a décidé de faire adopter une loi reprenant les pires positions de l’extrême droite sur la préférence nationale, sa négation du droit du sol et des droits des travailleuses et travailleurs étranger-es. Le problème n’est pas d’adopter le projet de loi avec ou sans les voix de l’extrême droite. C’est bien son contenu, qui permet qu’il soit voté par l’extrême droite.”
Selon Solidaires, qui a participé activement à repousser cette loi, l’urgence est de ”ne laisser personne à la rue”, de ”donner les moyens aux services publics”, de ”régulariser les travailleurs et travailleuses sans-papiers” et ”l’augmentation des salaires, le partage des richesses et la lutte contre la crise écologique”.