Dans son courrier, Christophe Perny indique au Premier ministre que "Cette forme de contrat saisonnier à durée déterminée, ouvert à tous les salariés, permet chaque année à plus de 300 000 vendangeurs en France de toucher une rémunération attractive."
Il lui précise que " Ce contrat bénéficie en priorité aux étudiants, mais aussi aux chômeurs et aux salariés profitant ainsi d’un complément de revenu non négligeable au moment de la rentrée. Un petit mais véritable coup de pouce au pouvoir d’achat si nécessaire à la croissance. Priver les vendangeurs français des 221 millions d’euros de salaires que représentent ces contrats-vendanges n’est pas un bon calcul, ni à court terme ni à long terme."
Le président du Conseil général du Jura défend également la cause des viticulteurs pour qui ce "contrat-vendanges" est "vital, plus particulièrement pour ceux du Jura". En effet, Christophe Perny explique "Les vins typiques de notre département nécessitent pour certains, dans leur cahier des charges, une vendange humaine." Il donne l'exemple du Crémant "qui représente un quart du volume de la production jurassienne, est obligatoirement vendangé à la main."
"Par ailleurs, le vignoble du Jura est composé de nombreuses petites parcelles à la topographie souvent escarpée où les machines ne peuvent pas passer. Le Château-Chalon est un bon exemple de cette particularité jurassienne, néanmoins valable dans de nombreux autres vignobles de France."
Enfin, le président du Conseil général termine son courrier par "Au regard de ces observations et en soutien à la filière viticole jurassienne, je vous demande instamment d’entendre les revendications des vignerons et d’accéder à leur demande."