L’examen du budget primitif 2009 (510 millions d'euros) depuis ce jeudi matin a été révélateur à cet égard. L’UMP et le Front national ont salué, qui le nouveau ton, qui la sincérité, de la nouvelle présidente. A ces "compliments" il faut rajouter la manière dont Marie-Guite Dufay, aidé par Denis Sommer, a réussi à faire adopter à l’unanimité, à l’exception du FN, la partie économique du budget destiné à sortir de la crise.
Un véritable tour de force. En tout cas une grande première depuis que les socialistes ont pris le pouvoir en 2004. Les débats sont courtois et, même quand il s’agit des contrats tremplin associatif sur lesquels gauche et droite sont à l’opposé, les discussions sont fermes, mais ne dérapent pas.
Lors des débats qui se poursuivent ce vendredi avec notamment à l’ordre du jour les moyens de l’institution, également un sujet traditionnel de discorde entre majorité et opposition, on pourra prendre la mesure du changement de ton relevé jeudi.