Claude Jeannerot ne l'a pas caché lundi lors de la session de son assemblée que la construction du budget 2009 se fera dans la douleur. Après une hausse de l'impôt de 1,5 point en 2008, il faudra compter avec une nouvelle augmentation en 2009. De combien ? Rien n'est encore fixé. Le président a évoqué les effets de la crise financière, les transferts de charges et les dotations en baisse de l'Etat.
« Nous sommes ainsi aujourd'hui confrontés à un enjeu majeur. Cet enjeu est celui de la sauvegarde pour l'avenir de notre capacité de décision et d'actions en matière de politiques publiques. Il importe en effet que le département puisse dans les années à venir poursuivre la dynamique enclenchée au service du développement, sur le plan économique et social, du territoire dont nous assumons la responsabilité. Loin de nous laisser nous enfermer dans les contraintes, il nous faut ainsi être plus que jamais volontaires dans la définition et la mise en œuvre de nos politiques publiques, avec un souci d'efficience au premier euro», a souligné Claude Jeannerot.
La droite toujours divisée a répondu au président Jeannerot à deux voix. Au nom du groupe Doubs Avenir, Annick Jacquemet a été plutôt critique face à une politique départementale pas très « raisonnable », tandis que Daniel Leroux au nom du groupe Doubs et Proximité, s'est montré plus constructif.